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Aller au resto coûtera bientôt plus cher: 50% des restaurateurs prévoient augmenter leurs prix
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Aller au resto coûtera bientôt plus cher: 50% des restaurateurs prévoient augmenter leurs prix

La facture sera plus élevée.

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Si vous allez souvent au restaurant, il sera peut-être le temps de revoir cette dépense et ses impacts sur votre portefeuille. Selon le journal 24 heures, les prix augmenteront lors de vos prochains repas. 

D'après Restaurants Canada, près de la moitié des restaurateurs prévoient hausser le prix de leurs repas d'environ 4 % d'ici les 12 prochains mois. Certains prix pourraient même connaître un bond plus important. 

D'ailleurs sept restaurants sur dix ont expliqué au 24 heures qu'ils envisageaient augmenter leurs prix de 4 %. D'autres estiment que la hausse sera encore plus importante. C'est le cas du propriétaire du restaurant péruvien Pachamama situé sur la rue Saint-Hubert à Montréal. 

D'autres restaurateurs, comme Antonin-Mousseau-Rivard, qui possède Le Mousso à Montréal, ont déjà haussé leurs prix. Ainsi, à cet établissement, le menu gastronomique passe de 150 $ à 225 $ par personne. 

« On veut changer les conditions des employés pour s’assurer qu’ils aient de bonnes conditions de travail et de meilleurs salaires », explique le propriétaire. 

D'ailleurs, selon Restaurants Canada, le secteur de la restauration compte 130 000 emplois vacants à travers le pays. Il y a moins d'un an, ce chiffre était plus de deux fois plus bas, avec 60 000 postes à pourvoir. 

Mais le manque d'employés n'est pas la seule raison pour laquelle certains restaurateurs haussent leurs prix. Comme des aliments tels que l'huile et le boeuf coûtent plus cher, la facture est donc refilée au client. 

« Tous les prix ont augmenté, sauf à la fin de la ligne. À un moment donné, ça doit se refléter dans la facture. Les gens vont devoir se résigner à faire ça, car sinon ils ne pourront pas survivre », fait savoir au 24 heures Danny St-Pierre, copropriétaire du restaurant Le Pontiac, à Montréal. Selon lui, les restaurateurs ont deux options : augmenter les prix, ou réduire la taille des assiettes. 

Source: 24 heures