Mon Fric
Le gouvernement du Québec cherche à embaucher des milliers de personnes
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Le gouvernement du Québec cherche à embaucher des milliers de personnes

Il n'est pas épargné par la pénurie de main-d'oeuvre.

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La pénurie de main-d'œuvre touche tous les secteurs de l'économie, et le gouvernement du Québec n'est pas épargné, rapporte l'Agence QMI. 

D'ailleurs, des syndicats réclament une rencontre avec la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, dans le but de trouver des pistes de solutions afin de pourvoir des milliers de postes dans la fonction publique québécoise. 

Des représentants des syndicats ont parlé aux médias lundi afin d'expliquer quelles étaient leurs attentes envers Québec, seulement une semaine avant la présentation du prochain budget du gouvernement caquiste. 

Ces représentants estiment que la pénurie de main-d'oeuvre cause une gestion « à coup de temps supplémentaire » qui coûte cher au gouvernement. 

« La liste d’emplois en pénurie dans la fonction publique est longue comme le bras : psychologues, médecins vétérinaires, agronomes, inspecteurs, architectes, informaticiens et j’en passe », a énuméré la présidente du Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ), Line Lamarre, devant les médias présents. 

Et cette pénurie cause de nombreuses conséquences : perturbation du virage économique, augmentation des temps d'attente, risques pour la santé et la sécurité des travailleurs.... Les représentants syndicaux demandent donc un réinvestissement dans les conditions de travail de ces employés, tel que cela a été le cas pour les enseignants et les travailleurs de la santé. Ils désirent ainsi freiner l'exode vers le milieu privé, les gouvernements fédéral et municipal. 

« En 2021, on a 20 personnes qui sont parties pour un autre emploi et 20 autres qui ont pris leur retraite. À ce rythme-là, c’est sûr qu’il faudra éventuellement placer notre nom sur la liste des espèces vulnérables et menacées », a souligné le président du Syndicat des agents de protection de la faune du Québec (SAFPQ), Martin Perreault, dans des propos repris par l'Agence QMI. 

Les représentants syndicaux plaident qu'un tel réinvestissement pourrait se faire sans que le portefeuille des contribuables soit touché. Ainsi, Québec devrait transférer environ 1,5 milliard de dollars dans ses services publics des fonds qui sont actuellement utilisés pour de la sous-traitance. 

« On ne dit pas d’enlever complètement la sous-traitance, mais gardons là seulement dans les domaines où elle est capable d’avoir des projets à long terme, validés, par la fonction publique », espère le président général du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ), Christian Daigle.