François Legault, premier ministre du Québec
Crédit photo: Capture d'écran vidéo YouTube

De nombreux Québécois sont victimes d'anxiété financière, selon un récent sondage

C’est du côté des familles que le tableau est le plus sombre...

Émilie Plante

Émilie Plante


85 % de la population québécoise affirme ressentir de l’anxiété financière. C'est ce que révèle un sondage Léger réalisé pour Centraide du Grand Montréal.

Si ce pourcentage demeure à peu près inchangé par rapport à l’an dernier, l’intensité du stress, elle, s’accentue. Près de la moitié des répondants vivent une anxiété allant de « modérée à extrême », une tension qui déborde désormais le cadre du simple portefeuille.

« Quand on est rendu là, on est rendu que ça affecte notre santé physique, notre santé mentale. Ça peut même créer des tensions dans le couple ou nuire à la réussite éducative des enfants », signale Claude Pinard, PDG de Centraide du Grand Montréal.

Les causes de cette anxiété grandissante

Parmi les responsables, l’article de la Presse canadienne cite la pénurie de logements à prix raisonnable, l’inflation alimentaire persistante, un pessimisme ambiant sur le plan économique et les incertitudes liées à l'administration Trump.

Selon Claude Pinard, 55 % des Québécois s’attendent à un recul de l’économie dans les six mois à venir, contre 41 % l’an dernier à pareille date.

Mais c’est du côté des familles que le tableau est le plus sombre. Chez les parents, 63 % rapportent un stress financier « modéré à extrême », un sentiment directement lié à la crise du logement selon Claude Pinard: « trouver un logement de deux chambres à coucher, à des prix qui ont du bon sens avec un salaire de 50 000 $ avec deux enfants à l’école, vous savez qu’il n’en reste pas beaucoup ».

Autre signal alarmant: 22 % des Québécois vivent de l'insécurité alimentaire. Toutefois, peu osent recourir à l’aide disponible. Pinard souligne d'ailleurs qu'il faut un courage immense pour franchir la porte d'une banque alimentaire.

Freepik
Freepik

Un besoin criant en matière de logements sociaux

Un autre point est abordé par le PDG de Centraide du Grand Montréal: la lenteur des processus administratifs freine les mises en chantier de logements sociaux.

À titre d’exemple, Centraide attend toujours le permis pour un projet de logements étudiants pourtant annoncé en 2023. Le dirigeant de l'organisme plaide pour une accélération des mises en chantier et un appui accru au secteur communautaire, estimant que le milieu philanthropique a un rôle stratégique à jouer dans le développement du logement social.

Inscrivez-vous à notre infolettre

Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.

Mon Fric

MonFric est le site par excellence pour tous ceux qui s'intéressent aux finances personnelles.

© 2025 Attraction Web S.E.C. Tous droits réservés.