De très nombreux Québécois ne savent pas ce qu'il advient de leur REER à leur décès
Si vous n'êtes pas préparés, vos proches pourraient avoir de très mauvaises surprises
Le principe
Règle générale, les sommes accumulées dans le REER sont ajoutées au revenu du décédé l’année de son décès et imposées en conséquence.
Les exceptions
- le conjoint;
- un enfant financièrement à charge;
- un enfant à charge en raison d’une déficience physique ou mentale.
Le conjoint
Si le défunt était marié ou conjoint de fait (union depuis plus d'un an), il y aura un roulement du REER vers celui du survivant n'entrainant aucune charge d'impôt.
Un enfant financièrement à charge
EXEMPLE
À son décès, Pierre détient un REER de 150 000 $. Selon son testament, son REER est légué en parts égales à ses trois enfants qui sont âgés respectivement de 15, 20 et 23 ans. L’aîné des enfants est autonome.
150 000 $ ¸ 3 = 50 000 $ chacun
Enfant de 15 ans
Part imposable de 50 000 $
Étalement possible sur trois ans (18 ans – 15 ans), s’il achète une rente
Total des impôts à payer : 6 805 $ (dès la réception de l’héritage ou étalé sur trois ans s’il achète une rente)
Enfant de 20 ans
Part imposable de 50 000 $
Aucun étalement possible
Total des impôts à payer dès la réception de l’héritage : 14 371 $
Enfant de 23 ans
Part de 50 000 $
Héritage exempt d’impôt, car c’est le père (décédé) qui est imposé.
Un enfant à charge en raison d’une déficience physique ou mentale
Cet enfant aura accès au même droit que ceux du conjoint de fait/marié(e)
Cet article a été écrit en partenariat avec La Vérité sur vos finances, un groupe de conseiller en sécurité financière ayant comme objectif l'éducation financière des Québécois et d'aider ceux qui cherchent à passer à l'action. Pour demander un appel avec eux, cliquez ici.