« Tu peux vivre, oui, mais sans réellement économiser pour une retraite »
Olivier Primeau a fait réagir de nombreux internautes en relançant un débat sur le coût réel de la vie.
Lundi, dans une publication partagée sur Twiiter /X, l’homme d’affaires a soutenu qu’un revenu familial de 120 000 $ par année n'est plus suffisant pour bien vivre au Québec en 2025.
Selon lui, avec un revenu de 120 000 $ par année par foyer (ou 60 000 $ par personne), on peut survivre, mais pas bâtir un avenir ni bien épargner en vue de la retraite.
Il pointe du doigt plusieurs facteurs tels l’inflation, la hausse des taux d’intérêt ainsi que la flambée des prix de l’immobilier et des biens de consommation.
Des dépenses qui explosent
Primeau détaille la facture annuelle d’une famille type et estime qu'un montant variant entre 30 000 $ et 35 000 $ est nécessaire annuellement pour l’hypothèque, les taxes et les assurances d’une maison dans la moyenne. Il poursuit son calcul en ajoutant environ 18 000 $ pour l’épicerie pour une famille de quatre, 15 000 $ pour deux véhicules, jusqu’à 10 000 $ de frais divers pour les enfants en plus d'un montant de 10 000 $ qui inclut les frais essentiels (Hydro-Québec, internet, cellulaire, assurances, essence, etc.).
« Résultat : on parle déjà de 80 000 $ de dépenses nette. Et cela, sans compter les vacances, les rénovations, les imprévus médicaux ou encore l’épargne-retraite », affirme-t-il.
Quand épargner devient un luxe
Pour lui, « le vrai problème, c’est l’épargne ». Il évoque notamment la mise de fonds nécessaire pour acheter une maison, les économies qui sont souvent englouties par des urgences, sans compter les 15 000 $ qu’il faudrait mettre de côté chaque année « p our une retraite confortable ».
En commentaire sous sa publication, il ajoute qu'il faudrait cesser de « normaliser le fait que « juste y arriver » est correct ».
Des réactions tranchées
Ses propos ont déclenché tout un flot de réactions en ligne. Certains internautes se sont dits outrés, peinant à imaginer comment les gens qui gagnent le salaire minimum peuvent se débrouiller. D’autres estiment qu’il exagère ou que plusieurs ménages vivent bien au-dessus de leurs moyens. En revanche, plusieurs reconnaissent que malgré un bon revenu, il est devenu difficile d’épargner ou de planifier l’avenir.
Un discours déconnecté?
Certains internautes n'ont pas mâché leurs mots et ont reproché à Primeau de tenir un discours déconnecté. Quelques-uns ont mentionné qu'avec son train de vie, Primeau n'est pas bien placé pour se plaindre.
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