Voici comment maximiser votre retraite à 71 ans
Tous les détails à l'intérieur.
Mon Fric
Quelles sont les meilleures stratégies pour maximiser votre retraite, d'un point de vue fiscal ? Le Journal de Montréal répond à cette question après l'avoir reçue d'un couple de lecteurs sexagénaires.
Ainsi, Louise et Maurice sont respectivement âgés de 67 et 68 ans. Leurs revenus de retraite se limitent à la RRQ et la PSV. Ils ont toutefois des placements dans des comptes non enregistrés, des REER et des CELI.
Ainsi, ils se demandent s'il est préférable de vendre leurs actions de leur compte non enregistré pour payer les impôts sur le gain en capital ou s'il vaut mieux décaisser leur REER avant de pouvoir ouvrir un FERR.
« Il y a plusieurs possibilités lors du décaissement. Bien souvent, ce que je recommande à mes clients est de conserver sensiblement le même niveau d’imposition sur toute la durée de leur retraite pour éviter de créer une bulle fiscale durant leurs vieux jours ou à leur décès », leur répond le planificateur financier et fiscaliste Jean-Philippe Vézina, de l’équipe de Jean-Maurice Vézina.
Dans le quotidien montréalais, il cite l'exemple d'un couple de retraités du même âge qui recevrait 85 % du maximum de la RRQ, en plus de la PSV.
Placements de Madame :
- CELI : 75 000 $
- REER : 100 000 $
- Compte non enregistré : 50 000 $
Placements de Monsieur :
- CELI : 50 000 $
- REER : 100 000 $
Le planificateur financier estime que leur revenu net mensuel est évalué à 4 000 $ pour subvenir à leurs besoins et que leur décès est évalué à 95 ans.
Il expose ensuite différents scénarios de l'argent qu'il restera au décès :
- Racheter d'abord les placements à faible imposition : 17 325 $
- Racheter d'abord les placements à lourde imposition : déficit de 14 802 $
- Préserver le CELI : déficit de 381 $
- Faire des retraits au prorata : 31 553 $
« Le dernier scénario permet d’atteindre l’objectif tout en apportant la plus grande valeur nette à 95 ans. En effectuant des retraits au prorata des différents comptes, c’est-à-dire en retirant un montant précis des REER avant l’âge de 71 ans tout en retirant des sommes du compte non enregistré, on limite ainsi le revenu imposable chaque année », explique M. Vézina au Journal de Montréal. Il suggère cela pour conserver le même revenu imposable durant toute la retraite et se préserver d'une bulle fiscale.