Tous les détails à l'intérieur.
Alors que de plus en plus de propriétés sont vendues en surenchères, le phénomène d'acquisition sans inspection connaît également une popularité grandissante, rapporte Le Journal de Montréal.
Certains sont prêts à bien des sacrifices pour acquérir la maison de leur rêve, et cela inclut de ne pas réaliser d'inspection. Mais est-ce une bonne idée ?
Devant l'ampleur du phénomène, le ministre des Finances et l'Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (AOCIQ) ont modifié le 22 juin dernier les formulaires de promesses d'achat. Ceux-ci incluent désormais des mentions faisant état des risques associés à la renonciation de l'inspection avant l'achat.
Auparavant, l'acheteur qui laissait tomber la clause d'inspection n'avait qu'à apposer ses initiales à cet effet sur le formulaire. Il est désormais écrit clairement que le courtier a bel et bien informé l'acheteur des risques encourus s'il prenait une telle décision.
Un avertissement a également été ajouté pour rappeler subtilement que, sauf exception comme le remplacement ou la rénovation majeure de l'immeuble, un acheteur prend une très mauvaise décision en renonçant à l'inspection préachat.
Sachez que vos recours contre l'acheteur sont limités en l'absence d'une telle inspection. Certains qui y ont renoncé ont fait la désagréable découverte de moisissure, d'infiltration d'eau, de fissures dans la fondation ou encore de dommages au toit.
Avant de renoncer à l'inspection, il est préférable de se demander si on a l'intention de faire des rénovations majeures et si on dispose du budget nécessaire en cas d'imprévu.
En cas de poursuite, si vous avez renoncé à l'inspection avant d'acquérir une propriété, cela pourrait vous nuire devant les tribunaux, puisqu'on remettra en question votre vigilance.
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