La majorité des Canadiens inquiets de ne jamais pouvoir acheter une maison

Plus d'un Canadien sur deux âgé de 18 à 34 ans s'est dit prêt à voter en fonction des engagements d'un parti sur l'accès au logement, rapporte La Presse, qui cite les résultats d'un récent sondage Léger commandé par l'Agence immobilière Royal LePage. 

Inquiets de la hausse des prix dans le marché immobilier, les électeurs espèrent des solutions de la part des politiciens. Ils sont 84 % des répondants à craindre le scénario où ils ne pourront jamais devenir propriétaires en raison de l'inflation du prix d'une propriété. 

L'enquête a été menée en ligne auprès de 1 527 Canadiens entre les 20 et 22 août dernier via le panel en ligne de Léger. 

Et 40 % des sondés ont répondu que la position d'un parti politique fédéral sur l'accès au logement influencerait leur vote lorsqu'ils iront aux urnes le 20 septembre prochain. Chez les plus jeunes, âgés entre 18 et 34 ans, ce taux grimpe à 57 %. 

«  L’accès à la propriété est un droit fondamental. Dans [ces élections], les Canadiens demandent des idées, des réponses et un engagement pour s’attaquer à la crise d’accessibilité et d’offre de logements. L’insuffisance de logements grandissante à travers le pays est l’une des plus grandes menaces pour notre prospérité en tant que peuple », prévient dans un communiqué Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage.

« Si on veut s’attaquer à la pénurie de logements, il faut avancer des solutions pour stimuler la construction de nouveaux logements », ajoute de son côté le vice-président et directeur général, Québec, de Royal LePage, Dominic St-Pierre, en entrevue à La Presse. 

Royal LePage cite d'ailleurs une étude parue au printemps dernier par la Banque Scotia. Les conclusions de cette enquête soulignent que le Canada possède le plus faible taux de logements pour 1 000 habitants parmi tous les pays du G7.