Mon Fric
Alors que le gel des prix prend fin dans les épiceries, les clients s'en retrouvent grandement pénalisés.
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Alors que le gel des prix prend fin dans les épiceries, les clients s'en retrouvent grandement pénalisés.

Avez-vous remarqué une hausse des prix à l'épicerie cette semaine ? Ce n'est pas un hasard.

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Alors que les prix en épicerie ont été gelés durant trois mois, les clients devront dorénavant payer plus cher pour certains produits de base vendus chez Metro, Provigo et IGA, rapporte TVA Nouvelles. Cette façon de faire entre les épiciers et les fournisseurs fait un grand perdant : les consommateurs, estiment des experts. 

Selon le Journal de Montréal, certains produits ont déjà vu leur prix augmenter par rapport à janvier, notamment le jus d’orange, les légumes en conserve, les sauces à spaghetti, l’huile d’olive et les viandes préemballées.

Rappelons que les épiciers ont gelé les prix entre le 1er novembre et le 31 janvier afin de rendre le montant des produits de base plus stable durant le temps des Fêtes. 

Mais cette tactique ne devrait pas susciter la joie des clients, estime Sylvain Charlebois, spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie. Selon lui, les hausses de prix ont pu être faites avant le gel, et après.

« Je ne suis pas certain que le ''black-out'' est une bonne nouvelle », a-t-il partagé alors qu'il était en entrevue avec la chaîne LCN.

Selon lui, les chaînes d'épicerie devraient revoir leurs pratiques commerciales en ce qui concerne les prix et prévoit déjà plaider cette idée devant un comité parlementaire. 

« Il y a de pratiques en amont de la chaîne qui pénalisent le consommateur. Les gens ne voient pas ça », ajoute-t-il.

M. Charlebois précise que l'entreprise Loblaw, à laquelle on doit Maxi et Provigo, a averti ses fournisseurs qu'il y aura des hausses de frais qui seront facturées.

« On va charger plus cher pour des frais de livraison, les frais de centres de distribution [...] c’est nous qui allons payer pour ces augmentations-là éventuellement », prévient M. Charlebois. 

On peut donc s'attendre à plusieurs hausses en 2024.