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Bientôt une baisse notable de la consommation d'essence ?
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Bientôt une baisse notable de la consommation d'essence ?

Certains prédisent une « destruction » du prix de l'essence.

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Lorsque le prix de l'essence sera trop élevé, la demande chutera-t-elle ? Si c'est le cas avec bien des produits selon la loi de l'offre et de la demande, l'essence pourrait faire exception, rapporte la Presse canadienne. 

Ainsi, les experts ne sont pas en mesure de déterminer quand, ou si, les automobilistes assisteront à une « destruction de la demande » en station-service. 

Le concept de destruction de la demande se produit par le biais d'une forte chute de la demande étant donné des prix trop élevés. Selon cette théorie, une fois que le prix de l'essence arriverait à un niveau insoutenable pour les consommateurs, ceux-ci s'en passeraient et cela entraînerait donc une chute des prix du carburant. 

Toutefois, les experts disent que c'est encore loin d'être le cas, malgré des records historiques de prix, avec le litre d'essence ordinaire désormais vendu à plus de 2 $. 

« Les prix de l’essence au Canada sont à des records ajustés en fonction de l’inflation. Mais je continue d’être étonné du niveau élevé de la demande que nous constatons », a expliqué à la Presse canadienne Patrick De Haan, responsable de l’analyse du pétrole pour GasBuddy.com.

Rappelons que, depuis le mois de février, la guerre en Ukraine a fait augmenter le prix de l'essence. Ainsi, en moyenne, jeudi dernier, on payait 208,5 sous le litre au Canada. Il s'agit d'une hausse de plus de 0,76 $ en comparaison à l'année dernière au même moment. C'est le 12 juin dernier que le record absolu a été atteint, avec une moyenne de 2108 sous le litre au pays. 

Le Canada n'a pas de données sur la question, mais pourrait avoir une situation similaire à celle des États-Unis, où la demande n'a baissé que de 5 à 10 %, évalue M. De Haan. 

« Je me serais attendu à voir plus de destruction de la demande (au Canada) à la barre des 2 $ le litre. Mais je pense que de nombreux Canadiens, comme leurs homologues américains, veulent sortir. Je pense aussi qu’il y a plus d’entreprises canadiennes qui retournent dans un bureau physique, et cela pourrait être une raison pour laquelle nous ne voyons pas les choses tomber plus significativement », observe-t-il. 

Selon lui, les prix devraient grimper à au moins 2,25 $ ou encore 2,50 $, et ce serait peu probable, pour assister à une destruction de la demande à des niveaux « exponentiels ». 

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Source: Le Devoir