Mon Fric
Bonne nouvelle pour les Québécois qui veulent partir en vacances en Europe
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Bonne nouvelle pour les Québécois qui veulent partir en vacances en Europe

Des prix alléchants vous attendent et voici ce que vous devez savoir

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Si vous voulez vous envoler pour l'Europe à un tarif raisonnable, sachez que plusieurs compagnies aériennes offrent désormais des billets d'avion pour janvier depuis Montréal et Toronto vers le Portugal, rapporte Radio-Canada

Le tarif de base ? Entre 2 et 25 $. Or, en ajoutant les frais de surcharge et de taxes, on obtient un total qui varie entre 500 et 600 $ pour un billet aller-retour. 

Cette offre qui est plus élevée que le tarif de base reste tout de même à privilégier pour ceux et celles qui rêvent de s'envoler pour l'Europe. 

Toutefois, cela ne fait pas l'affaire du PDG de l'agence de voyages Plus Travel Group, Jeff Verman. Selon lui, les compagnies aériennes haussent les surcharges justement pour éviter de payer des commissions aux agences de voyages. « Nous avons besoin de cette commission pour être rentables », résume-t-il. Il calcule recevoir un total de 18 cents lorsqu'un tarif de base est de 3,50 $. 

Bonne nouvelle pour les Québécois qui veulent partir en vacances en Europe
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En janvier, on retrouve des billets sur la compagnie aérienne TAP et sur Air Transat avec un tarif de 25 $ ou moins pour le tarif de base en vue d'un billet pour janvier vers Lisbonne. 

« Le prix des vols fluctue selon l'offre et la demande, c'est bien connu. Nos estimés partenaires et professionnels de l'industrie du voyage comprennent la nature changeante de nos tarifs », explique Bernard Côté, porte-parole d'Air Transat, en entrevue avec Radio-Canada. 

Rappelons que l'Office des transports du Canada force depuis 2012 les transporteurs à afficher le prix total du billet. 

Selon l'Institut économique de Montréal, Ottawa fait « exploser » le prix des billets d'avion en forçant les compagnies aériennes et les aéroports à payer différents frais. « Ottawa préfère voir nos aéroports comme une vache à lait, plutôt que l’infrastructure de transport essentielle qu’ils représentent », accuse dans un communiqué Gabriel Giguère, analyste pour l'Institut économique de Montréal.

Source: Radio-Canada