Mon Fric
Bruno Marchand ramasse un journaliste de Québec et l'extrait est en train de faire le tour du monde
Capture d'écran Twitter  

Bruno Marchand ramasse un journaliste de Québec et l'extrait est en train de faire le tour du monde

Tous les détails ici

Mon Fric

Mon Fric

Le maire de Québec Bruno Marchand est apparu comme une véritable comète dans l'espace public québécois, passant en quelques semaines d'un illustre inconnu à l'une des personnalités publiques les plus en vue et influentes de notre belle province.

Depuis son élection en novembre 2021, le successeur de Régis Labeaume s'est rapidement inscrit dans cette lignée d'élus municipaux progressistes qui comprend notamment Valérie Plante à Montréal, Catherine Fournier à Longueuil et Stéphane Boyer à Laval.

Bien sûr, il ne s'est pas fait que des amis depuis son élection et on peut dire sans se tromper qu'il est l'une des personnalités politiques les plus polarisantes du Québec. Mais s'il y a bien une chose que l'on ne peut lui reprocher, c'est bien d'avoir la langue dans sa poche et d'utiliser la langue de bois ou la fameuse cassette. 

Bruno Marchand ramasse un journaliste de Québec et l'extrait est en train de faire le tour du monde

Il l'a prouvé une fois de plus il y a quelques semaines, alors qu'un journaliste de Québec a tenté de le coincer lors d'un point de presse en lui demandant de se prononcer sur la contribution des cyclistes au budget annuel pour déneiger les pistes cyclables.

« Une taxe volontaire pour les cyclistes estivaux, une taxe obligatoire pour les cyclistes hivernaux. Je sais que ça coûte à peu près six pourcents du budget total du budget total du déneigement pour déneiger les pistes cyclables. La contribution des cyclistes est, en fait, nulle...ou à peu près...» 

Si la question était légitime, la réponse était ni plus ni moins qu'épique.

Bruno Marchand ramasse un journaliste de Québec et l'extrait est en train de faire le tour du monde

Ne laissant même pas au journaliste le temps de finir sa phrase, Bruno Marchand répond à son tour par une question:

« Et la contribution des automobilistes, elle se fait comment? »

Confus, le journaliste, répond que ce n'est pas ça sa question. Ce à quoi monsieur le maire répond: « Non, mais on me dit que c'est inéquitable parce que les cyclistes ne paient pas le déneigement des pistes cyclables l'hiver. Les automobilistes le paient comment le déneigement? »

« Ben...par les taxes municipales que vous collectez, monsieur le maire. »

« Et les cyclistes ne les paient pas, les taxes municipales? »

L'échange qui suit est tout simplement délicieux.

Voici la vidéo en question, qui date déjà d'il y a quelques semaines, mais qui a été reprise au cours des derniers jours et qui est en train de faire le tour de la planète:

Il ne s'agit pas ici de prendre position dans le sempiternel débat entre cyclistes et automobilistes ou entre adeptes du transport en commun et fervents de l'automobile.

Mais il faut savoir reconnaître une leçon d'argumentation lorsqu'on en voit une et disons simplement que le journaliste en question, qui pensait bien avoir piégé le maire, n'avait pas fait ses devoirs.

Articles recommandés:

Source: Twitter