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Ce nouveau resto de Montréal paie ses plongeurs 30$ de l'heure
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Ce nouveau resto de Montréal paie ses plongeurs 30$ de l'heure

Une stratégie qui n'a pas que des avantages.

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Alors qu'un restaurant montréalais propose un salaire de 80 000 $ à ses employés, plusieurs établissements doivent sortir le chéquier pour attirer de la main-d'oeuvre, rapporte La Presse

Une application créée depuis 2021 par Jean-Philip Dubreuil sert justement à aider les restaurants à combler des quarts de travail. La plateforme a été mise sur pied avec le soutien financier de la RBC. Un total de 7 000 travailleurs sont inscrits sur la plateforme. 

« Il n'y a plus un seul chef qui veut passer des interviews et ramasser des CV quand il sait que personne ne va rester au salaire qu’il donne », explique l'ancien cuisinier en entrevue avec La Presse. 

Le fonctionnement est simple. Les restaurants et entreprises proposent des quarts de travail sur la plateforme et les travailleurs autonomes intéressés montrent leur intérêt. C'est ensuite à l'employeur de choisir ses candidats préférés. Ils sont également notés sur leurs expériences précédentes, notamment quant à la ponctualité et la fiabilité. 

« Si le shift est en danger, le tarif monte. Il y a des bonis de 3 ou 4 $ de l’heure. Les entreprises aiment ça, car elles sont certaines d’avoir du staff », explique l'entrepreneur à La Presse. Il arrive donc fréquemment que des plongeurs acceptent un quart de travail à 30 $ l'heure. 

« Les gens sont là. Ils attendent sur leur sofa d’être payés ! […] Quand le staff arrive des agences, c’est parce qu’il est là. Une pénurie, c’est quand il n’y a pas de monde. Tu ne peux pas avoir 1 000 cooks sur leur sofa et dire qu’il y a une pénurie de cooks. Crois-moi, ils vont se lever si tu leur offres 35 $ de l’heure ! », ajoute M. Dubreuil. 

Lisez l'excellente chronique complète de Marie-Ève Fournier en cliquant sur le lien ci-dessous :

Source: La Presse