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Ce règlement inacceptable qui prend de l'ampleur et qui risque de coûter la vie à plusieurs chiens
Cimon Asselin  

Ce règlement inacceptable qui prend de l'ampleur et qui risque de coûter la vie à plusieurs chiens

Une situation qui doit s'arrêter

Cimon Asselin

Plusieurs personnes l’ignorent peut-être, mais un règlement totalement inacceptable prend de plus en plus d’ampleur au Québec et il risque de coûter la vie à plusieurs chiens. Si vous êtes locataires, vous le savez certainement déjà, les propriétaires d’immeubles qui « acceptent » les animaux cachent désormais une condition bien précise sous leurs annonces : ils refusent catégoriquement les chiens à partir d'un certain poids. Un règlement totalement inacceptable et il sera important de lui mettre un frein. 

La grande majorité des propriétaires ne semblent plus vouloir rien savoir des chiens de grands formats. Pour avoir eu de nombreux animaux dans ma vie, permettez-moi de mettre initialement un gros doute sur tout ceci. Les « gros » chiens dorment généralement beaucoup et ils ont souvent été les plus tranquilles, particulièrement en vieillissant.


Ces « toutous » sont toutefois maintenant victimes de leurs poids. À l’approche du 1er juillet, ce règlement qui ne cesse malheureusement de prendre de l’ampleur risque de coûter la vie à plusieurs chiens. 

De nombreux propriétaires s’amusent pourtant à mettre « qu’ils acceptent les animaux », alors que c’est totalement faux. Ils acceptent « certains » animaux. Plusieurs acceptent seulement les chats et d’autres acceptent « les petits chiens » seulement.


C’est donc dire que ce bon vieux chien familial traditionnel n’a plus sa place. Si vous avez un bouvier, un labrador, un golden retriever ou autres, bonne chance à vous pour trouver un appartement. 

J’ai donc décidé de faire une petite enquête afin de tenter de comprendre pourquoi ces refus et j’ai contacté plusieurs entreprises qui possèdent de nombreux immeubles dans la belle province.

En leur posant la question, ils m’ont pratiquement tous répondu la même réponse : « C’est malheureusement une décision qui a été prise par l’entreprise à l’interne » sans trop s’avancer sur le sujet alors qu’une directrice m’a même répondu qu’elle était en désaccord avec ce règlement.


Puis, j’ai tenté d’obtenir d’autres informations en contactant une entreprise immobilière bien connue partout au Québec et ailleurs. Préférant demeurer dans l’anonymat, une dame de cette entreprise m’a affirmé « qu’il est temps de mettre un terme à ce règlement inacceptable », que c’est « diffamatoire » et que « les gros chiens sont des membres de nos familles ». 

Vous le savez autant que moi, certains propriétaires d’animaux ont des comportements totalement inacceptables. Cependant, ces mêmes propriétaires seront autant problématiques avec des petits animaux, ou même sans animaux. Il faut arrêter de faire payer la totalité des propriétaires d’animaux pour les comportements inacceptables de certaines personnes.


La population est très protectrice de ses animaux et nous en avons eu un bel exemple avec l’histoire des cerfs de Longueuil. Dans les prochains mois, des chiens de grands formats seront victimes de ce règlement inacceptable et certains pourraient même en perdre la vie.


Si vous voulez accepter les animaux, acceptez-les. Arrêtez de faire semblant « d’accepter les animaux » alors que ce n’est pas le cas.

J’espère sincèrement que le gouvernement finira par déclarer ce règlement « anti gros chien » illégal, car il prend malheureusement de l’ampleur rapidement. 

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Source: Cimon Asselin