Mon Fric
Cet entrepreneur québécois s'est fait humilier par les dragons, mais aujourd'hui son entreprise est en feu
Capture d'écran Dragon's Den  

Cet entrepreneur québécois s'est fait humilier par les dragons, mais aujourd'hui son entreprise est en feu

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Il y a certaines personnes pour qui la pire humiliation possible serait de se faire ridiculiser devant des millions de personnes à la télévision nationale. Mais il y a des gens, comme l'entrepreneur Julien Brault, qui démontrent que non seulement on peut se relever d'une telle expérience, mais qu'on peut même tourner la situation à son avantage.

Le président et fondateur de l'entreprise Hardbacon s'est présenté devant les cinq dragons de la version anglophone des Dragons, à l'automne 2020, pour leur proposer d'investir 100 000 $ en échange de 10% de son entreprise de technologie financière.

Bien rapidement, il a compris que son passage devant les dragons ne se passerait pas comme il l'avait espéré. Lorsqu'il a évoqué son désir d'amener Hardbacon en Bourse, Vincent Guzzo, Michele Romanow, Manjit Minhas et leurs collègues se sont même moqués de lui avec une dose évidente de mépris.

L'entrepreneur originaire de Montréal est reparti la tête haute en affirmant à l'écran que le temps lui donnerait raison. Et il est en train de prouver qu'il faisait bien de croire en son rêve.

Aujourd'hui, Hardbacon est en voie de réussir une autre ronde de financement qui lui permettra d'amasser 500 000 $ pour poursuivre sa mission d'aider les Canadiens à prendre de meilleures décisions financières en leur permettant de mener une vie plus riche et plus sûre financièrement..

Dans une publication LinkedIn qui est devenue virale au cours des derniers jours, Julien Brault raconte comment son passage à Dragon's Den a représenté un point tournant pour lui et pour le développement de son entreprise. 

On vous laisse lire le tout:

« Le pire scénario s'est concrétisé malgré ma préparation.

Lors de la diffusion de mon passage à Dragon's Den en 2020, une émission diffusée aux heures de grande écoute à CBC, le Canada en entier a pu voir les dragons se moquer de mon ambition d'amener Hardbacon en Bourse... entre autres choses!

Je n'étais pas naïf.

Quand je suis sorti du tournage, je savais pertinemment que le montage ne serait pas clément à mon égard.

En effet, ce qu'on voit à la télé est un montage de 7 minutes basé sur des échanges qui, dans mon cas, ont duré près d'une heure!

En plus, pour que les téléspectateurs comprennent de quoi il s'agit, la présentation initiale d'environ 3 minutes est généralement diffusée sans grande modification. Ce qui laisse environ 4 minutes de contenu pour divertir l'audience!

Aussi, comme je n'avais pas eu d'offre de la part des dragons, je me doutais bien que les quelques phrases assassines que m'avaient adressé Manjit Minhas, Vincenzo GUZZO et Lane Merrifield seraient retenues au montage.

Et ce, même si j'avais répondu, selon moi intelligemment, à chacune de leur préoccupation!

Même qu'en sortant du studio, je commençais à remettre en question mon choix de d'avoir accepté de me présenter à l'émission.

Le petit hamster dans ma tête essayait de me convaincre qu'après la diffusion de l'émission, ce serait difficile d'obtenir du financement ou encore de signer des contrats avec des institutions financières...

Malgré tout, avant même de participer, j'avais considéré le pour et le contre.

Je m'étais posé la question que je poses toujours avant de prendre un risque:

Quel est le pire scénario si ça ne fonctionne pas?

Dans le cas de mon passage à Dragon's Den, le pire scénario était que j'aurais l'air fou à la télévision nationale.

Cela dit, ça me ferait une belle histoire à raconter.

Après tout, les gens avec qui je veux brasser des affaires sont assez sophistiqués pour faire la différence entre la réalité et une émission de télé!

Et, comme je m'y attendais, le pire scénario s'est concrétisé!

Malgré mon inquiétude initiale, rien n'a changé après la diffusion de mon segment!

Même que c'est depuis mon passage à Dragon's Den que Hardbacon a pris son envol.

L'entreprise rejoint aujourd'hui 10 fois plus de Canadiens par mois qu'au moment de la diffusion du segment et la ronde de financement sur FrontFundr qu'on a lancé après mon passage à l'émission nous a permis d'aller chercher 1,3 millions en financement!

Bref, le pire scénario s'est produit, et on en est sorti plus fort!

Est-ce que je referais?

Absolument!

Pourquoi? Parce que le gain potentiel lié à la visibilité, voire à une association avec un dragon, offrait un avantage beaucoup plus grand que le désavantage lié au pire scénario!

La morale de l'histoire? Si vous pensez pouvoir survivre au pire scénario, tentez votre chance, prenez le risque, et vous serez peut-être surpris du résultat!

Go go go! »

Voici une vidéo qui vous explique la vision et la mission de Hardbacon:

Cet article a été écrit en partenariat avec Hardbacon

Source: Hard Bacon