Il y a une condition importante à remplir pour en organiser un
La première ministre de l'Alberta, Danielle Smith, a déclaré qu'elle pourrait éventuellement organiser un référendum sur la séparation en 2026.
C'est mardi, lors d'une conférence de presse, que Danielle Smith a signifié son intention d'organiser un référendum sur la séparation provinciale en 2026 si les citoyens recueillaient les signatures requises pour une pétition.
Tout en assurant que son gouvernement n'avait pas l'intention de soumettre la question de la séparation de l'Alberta du Canada aux Albertains, la première ministre a toutefois déclaré qu'elle respecterait le processus de vote si un référendum avait lieu.
La première ministre a précisé: «Je ne suis pas favorable à la séparation de l’Alberta du Canada. [...] Personnellement, j'ai encore espoir qu'il existe une voie vers une Alberta forte et souveraine au sein d'un Canada uni. Je ferai donc tout ce qui est en mon pouvoir pour négocier un accord équitable pour l'Alberta avec le nouveau premier ministre.»
Selon Danielle Smith, il est essentiel que les Albertains puissent avoir des discussions ouvertes et franches sur l'avenir de l'Alberta: «Dans les mois à venir, nombreux seront ceux qui tenteront de semer la peur et la colère parmi nous. Ceux qui souhaitent voir l'Alberta divisée.»
La première ministre dit croire que c'est aux Albertains de décider si la séparation justifie un vote public.
Rappelons que la semaine dernière, au lendemain de l'élection de Mark Carney en tant que premier ministre du Canada, l’Alberta a présenté un projet de loi qui, s’il était adopté, réduirait le seuil requis pour déclencher un référendum provincial.
Le projet de loi précise qu'une pétition nécessiterait la signature de 10 % des électeurs admissibles lors d'une précédente élection générale, contre 20 % du total des électeurs inscrits.
Toujours selon ce qu'indique le projet de loi, les demandeurs disposeraient également de 120 jours, au lieu de 90, pour recueillir les 177 000 signatures requises pour l'ouverture d'un référendum.
La séparation de l'Alberta est un sujet qui a gagné en popularité au cours des dernières années et Danielle Smith affirme que les gens ont le droit d'avoir cette opinion: «Cela a toujours fluctué, mais cela a toujours été en arrière-plan dans la politique électorale de l'Alberta et il se trouve que cela s'est enflammé maintenant. Les citoyens ont le droit d’exprimer leur opinion sur les sujets qui les préoccupent et je pense que c’est mon travail de veiller à ce que le débat soit respectueux.»
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