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De nombreuses infirmières vont démissionner avec la fin des primes COVID
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De nombreuses infirmières vont démissionner avec la fin des primes COVID

Leur prime s'est terminée samedi.

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La fin des primes COVID samedi dernier pour les infirmières du Québec laisse craindre de nombreuses démissions dans le secteur public, rapporte le Bureau parlementaire de TVA Nouvelles. 

Ces primes permettaient aux infirmières de toucher jusqu'à 1 800 $ de plus par mois. La fin de cette mesure survient au même moment où les effectifs sont réduits pour l'été.

Les primes étaient censées prendre fin ce printemps, mais cette date avait été reportée. Depuis samedi, la prime de 1 000 $ par mois incitant les employés à travailler à temps plein a pris fin. C'est également le cas pour les primes de 4 % et de 8 % instaurées durant la crise sanitaire, de même que pour les heures supplémentaires au facteur de 1,5. Il n'est plus non plus possible pour les infirmières d'avoir droit à une demi-journée de vacances de plus par jour de travail supplémentaire. 

« Approximativement, depuis dimanche dernier, elle va gagner 1800 $ de moins par mois », explique à TVA Nouvelles le président du Syndicat des professionnelles en soins de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, Denis Cloutier, pour le salaire octroyé pour deux jours d'heures supplémentaires par semaine. 

Il réclame donc au ministre de la Santé, Christian Dubé, de rétablir ces primes pour l'été. « Ça contribuait à faire diminuer le recours au temps supplémentaire obligatoire », ajoute M. Cloutier, qui craint des démissions massives au profit du réseau privé. 

Le ministère de la Santé précise de son côté à TVA Nouvelles que d'autres primes demeurent, comme les mesures offrant entre 12 000 $ et 18 000 $ afin de garder les infirmières dans le réseau public, de même que les primes dues à l'éloignement, et aux quarts de soir et de fin de semaine.