De plus en plus de Québécois se font voler leurs plantes à la maison
Les voleurs sévissent en pleine nuit.
Mon Fric
Les voleurs continuent de sévir. Leur plus récente cible ? Les plantes dans le voisinage, rapporte le Journal de Montréal.
Ainsi, des Québécois dénoncent le fait que des bandits leur volent leurs plantes en pleine nuit.
« Ça m’a vraiment surpris qu’une personne vienne à minuit, devant mon commerce, pour voler nos plantes. Je ne savais pas que c’était la nouvelle affaire des cambrioleurs », explique au quotidien montréalais Peter AbdAlla, qui travaille comme agent immobilier à Laval.
La semaine dernière, il a acheté deux plantes pour environ 100 $... pour se les faire voler deux jours plus tard.
« Je n’ai pas porté plainte à la police, ça n'en vaut pas la peine. Ils ont mieux à faire. [...] J’ai mis la vidéo sur Facebook en espérant que quelqu’un pourrait l’identifier. On voit que la personne est bien habillée et a une belle voiture en plus, c’est juste niaiseux », ajoute-t-il.
M. AdbAlla n'est pas le seul. Le Journal de Montréal a recensé des dizaines de personnes aux prises avec le même phénomène, partout au Québec.
C'est le cas de Daniel Sirard, qui a dépensé près de 1 000 $ pour des bonsaïs.
« Je les ai mis dehors pendant deux heures. Quand j’ai voulu les rentrer, ils avaient disparu. Ça fait 11 ans que je les entretiens et je perds ça en quelques minutes. [...] Je ne sais pas si c’est la pénurie et le fait qu’on manque de tout, mais ça ne les excuse pas », dénonce l'homme qui vit à Trois-Rivières, en entrevue au Journal de Montréal.
Marie Poulin, de son côté, s'est fait voler sa fougère, après avoir été insultée par le voleur devant sa porte d'entrée.
« J’ai fini par en rire parce que c'est complètement ridicule comme vol, mentionne-t-elle. [...] Ça commence par une plante, mais après ça aurait pu être des vélos, des enfants, etc. », dit-elle au Journal de Montréal.