Des annonces pour faire les commissions des non-vaccinés explosent sur les plateformes.
Le passeport vaccinal est maintenant demandé dans de nombreux commerces.
Mon Fric
Alors que les non-vaccinés sont désormais interdits d'entrer dans les SAQ, SQDC et dans les grandes surfaces, plusieurs Québécois vaccinés se sont proposés pour faire leurs courses, rapporte le Journal de Montréal.
« T’as pas ton passeport vaccinal pis t’as besoin d’aller chercher des trucs dans les magasins qui le demandent ? [...] J’suis là pour toi », a fait savoir une internaute sur Facebook. La dame demande un certain tarif afin de livrer les achats le même jour dans plusieurs magasins à grande surface.
Rappelons que, depuis le 18 janvier, les personnes qui ne sont pas adéquatement vaccinées ne peuvent plus entrer dans une succursale de la SAQ ou de la SQDC. Elles peuvent toutefois commander en ligne pour la livraison à domicile. C'est également le cas pour les magasins à grande surface depuis lundi.
Et même si tous ces commerces proposent un service de livraison ou de cueillette à l'auto, plusieurs Québécois vaccinés se portent volontaires pour faire les emplettes de non-vaccinés.
Sur Kijiji et Marketplace, des dizaines d'annonces proposant ce type de services sont d'ailleurs en ligne.
« J’offre mes services de livraison à domicile pour les vaccinés ou les non-vaccinés qui n’ont pas de passeport pour tout type de course », est-il écrit dans une annonce sur Kijiji.
« J’offre mes services de pick up et livraison pour ceux qui ne peuvent malheureusement plus magasiner à la SAQ, Walmart, Costco, etc. », annonce un internaute dans un groupe sur Facebook.
Un autre propose gratuitement ce service aux gens qui les attendent à la sortie du magasin.
« Ma raison est très simple, le vaccin est un choix personnel et les personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas avoir/prendre le vaccin ne doivent pas être punies/interdites/pointées du doigt/mises à l’écart pour leur choix personnel », a-t-il répondu au Journal de Montréal.
Contacté par le quotidien montréalais, le ministère de la Sécurité publique n'avait pas répondu au moment où ces lignes étaient écrites.