
Northvolt quitte la Montérégie en laissant derrière elle un chantier déserté et du matériel à vendre...
L’un des projets phares du gouvernement Legault fait actuellement l’objet d’une procédure officielle de liquidation. Northvolt quitte la Montérégie en laissant derrière elle un chantier déserté et du matériel à vendre.
Le contrôleur Raymond Chabot Grant Thornton (RCGT) tente d’écouler pièce par pièce les vestiges de ce projet avorté. D’ici le 10 novembre, les soumissionnaires intéressés devront déposer leurs offres pour acquérir les biens restants: tuyaux, bornes, roulottes, outils, conteneurs, mobilier, matériel informatique... Et même des vestes, casques et bottes de sécurité portant l’insigne de Northvolt.



Un important inventaire à écouler
Dans le Journal de Montréal, on apprend qu'un premier lot évalué à 162 500 $ a déjà été mis en vente à Saint-Basile-le-Grand ce lundi. Le Journal indique que des équipements d’outillage (187 950 $) et de matériel de bureau (39 550 $) doivent aussi être écoulés. Quant aux anciens locaux montréalais désertés après le licenciement d’une cinquantaine d’employés, le mobilier à vendre est évalué à 95 450 $.

Le Groupe SIS a été mandaté pour s'occuper de la liquidation de 485 450$ d’actifs et un second processus plus important devrait être lancé sous supervision judiciaire pour la vente de l'immense terrain en Montérégie et des actifs restants.

Rappelons qu'en septembre, la filiale nord-américaine de la société suédoise s’est placée à l'abri de ses créanciers, croulant sous les dettes. Ce revers laisse derrière lui un goût amer, celui d’un chantier fantôme qui se solde par une perte de 270 millions de dollars pour l'État.
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