Des centaines de dépanneurs touchés par une pénurie de bières qui affecte de plus en plus de Québécois
Avez-vous remarqué ?
Mon Fric
Si vous avez mis les pieds dans un Couche-Tard récemment, vous avez peut-être remarqué le manque de stocks de bières Molson. Des petits dépanneurs indépendants et d'autres de grandes chaînes commencent à connaître des pénuries à cause du conflit de travail en cours à l'usine de Longueuil et qui touche 420 employés, rapporte Le Journal de Montréal.
« Ça fait déjà trois semaines que l’on n’a pas eu de livraisons, alors on commence à manquer de beaucoup de produits », explique le propriétaire du Dépanneur Quatre Saisons, à Saint-Bruno-de-Montarville, Yongtai Xie, au quotidien montréalais.
« Ça représente pour nous des ventes de 2000 à 3000 dollars de moins par semaine », ajoute-t-il.
Couche-Tard a également confirmé au Journal de Montréal que des centaines de ses dépanneurs avaient des problèmes d'approvisionnement.
« Effectivement, suite à l’annonce du conflit de travail chez notre partenaire Molson, nous avons connu des difficultés d’approvisionnement dans près de 380 magasins, principalement dans la grande région de Montréal », a confirmé la porte-parole de la chaîne de dépanneurs, Jennifer Vincent, au quotidien montréalais.
Le Journal de Montréal a visité plusieurs supermarchés de la Rive-Sud et a observé des tablettes vides.
« On est un magasin indépendant, pas comme les franchises, alors, oui, ça fait mal. Tous les Québécois aiment la Molson. Ce n’est pas une question d’aimer ou de ne pas aimer, c’est que l’on n’a pas de produit à vendre », ajoute Yongtai Xie.
Au Provigo de Chertsey, on réussit à garder des tablettes presque pleines en faisant de plus grosses commandes. « J’ai un peu plus de trous en magasins », dit Bruno Desrochers au Journal de Montréal.
« Malheureusement, nous ne commentons pas les détails de notre plan de contingence présentement en cours », a simplement répondu au Journal de Montréal le porte-parole de Molson, Frédéric Bourgeois-LeBlanc, avant de mettre fin à la conversation.