Mon Fric
Des éclosions de COVID-19 dans des bars et des restaurants forcent leur fermeture
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Des éclosions de COVID-19 dans des bars et des restaurants forcent leur fermeture

La situation est loin d'être réglée.

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Alors que les bars et les restaurants ont pu rouvrir leurs portes et que la province connaît plusieurs assouplissements sanitaires, de nombreux bars et restaurants de partout au Québec ont dû fermer temporairement à cause d'éclosions de COVID-19, rapporte le Journal de Montréal. 

Ainsi, des employés qui ont attrapé le virus forcent ces fermetures temporaires. 

« La plupart du staff l’a attrapé. On a décidé de fermer cinq jours. On a trop d’employés qui ont la COVID pour ouvrir et opérer en ce moment », explique le propriétaire du bar la Rockette, Jules Gauliard Martineau, en entrevue au quotidien montréalais. 

Par précaution, l'homme d'affaires a décidé de fermer temporairement. « On veut aussi protéger les clients. On ne va pas demander à notre staff de venir travailler quand ils sont malades », ajoute-t-il. 

Il n'est pas le seul. Le Journal de Montréal a recensé une dizaine d'établissements fermés temporairement à cause d'éclosions. La plupart d'entre eux sont à Montréal. On note ainsi le Cafécoquetel dans Villeray, le Restaurant Gus, dans Rosemont-La-Petite Patrie, et le Turbo Haüs, dans le Quartier latin. 

« La COVID a été difficile pour nous récemment, donc nous nous fermons pour nous regrouper, pour nous maintenir en bonne santé et pour prendre des décisions sur la façon dont nous voulons opérer », a écrit le Turbo Haüs sur Facebook.

Le bar Le Darling a également dû fermer « à deux reprises ce week-end en raison d’employés très malades après avoir eu un résultat positif à la COVID-19 », confie Helena Sokoloff, de l'établissement, au Journal de Montréal. 

« On joue carrément à Tetris avec les horaires pour essayer de rester ouvert », ajoute-t-elle. 

À Drummondville, le Nambu Restaurant a dû fermer à cause d'un « trop grand nombre d’employés qui sont actuellement en confinement à la suite d'un résultat positif à un test de COVID-19 ». 

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) n'était pas en mesure de déterminer s'il y avait une augmentation des éclosions dans les bars et les restaurants, qui peuvent ouvrir à pleine capacité depuis le 14 mars dernier. 

« Depuis janvier 2022, seulement les éclosions en milieux de soins, en milieux de vie et en milieux plus vulnérables sont compilées dans le registre des éclosions de COVID-19 au Québec. En conséquence, il n’est pas possible de déterminer s’il y a une hausse des éclosions dans les bars et restaurants », a expliqué Robert Maranda, porte-parole du ministère, en entrevue avec le quotidien montréalais.