Une situation qui fâche parents et élèves.
Des élèves, des parents et même des enseignants ont fait part de leur mécontentement en raison de certaines écoles qui ouvriront leurs portes lundi, pour une dernière journée de cours.
Simon Landry, qui est enseignant au secondaire, fait partie des enseignants qui n'hésitent pas à dénoncer cette situation: «Honnêtement, ça illustre la bureaucratie scolaire à son meilleur. Il faut avoir 180 jours d’école absolument, mais je ne pense pas qu’avoir eu 179 jours d’école cette année, ça aurait fait une grosse différence.»
La décision de maintenir une journée de cours lundi prochain surprend de nombreuses personnes, d'autant plus qu'il s'agit d'un 23 juin, soit la veille de la Fête nationale.
Les écoles qui ouvriront leurs portes lundi sont les trois centres de services scolaires francophones de Montréal, du Centre de services scolaire Marie-Victorin, en Montérégie, et du Centre de services scolaire de la Capitale.
Plusieurs directions d’écoles de la province ont décidé de placer l'une de leurs journées pédagogiques malléables en date du 23 juin afin d'éviter aux élèves d’avoir à se déplacer pour une seule journée.
En ce qui concerne le cabinet du ministère de l’Éducation, celui-ci a admis qu'une telle situation n’est «vraiment pas l’idéal».
Enfin, le cabinet a précisé: «Rappelons que le calendrier scolaire est négocié localement entre les CSS et les syndicats locaux. Ce que la loi dit, c’est qu’il doit y avoir 200 jours d’école (incluant les pédagogiques), dont 180 jours en classe. Ensuite, le calendrier est décidé localement. On souhaite que ces décisions soient revues pour les prochaines années.»
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