Des emballages n'indiquent pas la bonne quantité de viande dans certaines épiceries
Une Canadienne a porté plainte...
Une enquête menée par CBC a révélé que les emballages de viande de plusieurs grandes chaînes d'épiceries peuvent contenir une quantité inférieure à celle qui est affichée sur l'étiquette, rapporte Radio-Canada.
Un reportage de CBC a démontré que des emballages de viande contenant une quantité inférieure à celle affichée sur l'étiquette ont été vendus par la compagnie Loblaw (qui est aussi propriétaires de Provigo et Maxi), mais aussi dans des épiceries de Walmart et Sobeys (qui compte l'enseigne IGA).
Comme l'indique le reportage, une résidente de l'île Hecla, Iris Griffin, a porté plainte en novembre 2023 auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) après avoir découvert que l'emballage de viande hachée qu'elle avait acheté dans un supermarché Superstore de la compagnie Loblaw à Winnipeg, au Manitoba, ne contenait pas la quantité indiquée.
Alors que l'étiquette annonçait que l'emballage devait contenir 1,834 kg, ce dernier contenait en réalité 1,7 kg de viande (-7 %).
La femme a expliqué à CBC: « J'étais fâchée. On me faisait payer du plastique [emballage] au prix de la viande. »
L'Agence d'inspection des aliments a ensuite constaté que le problème touchait certains produits dans 80 des épiceries de Loblaw de l'ouest du pays.
Catherine Thomas, porte-parole de Loblaw, avait alors expliqué que le problème était lié à un changement d'emballage: « Nous avons des procédures internes et des contrôles robustes, mais il peut survenir des erreurs d'exploitation occasionnelles. [...] Même si 97 % de nos [2400] épiceries n'étaient pas touchées, toute erreur de surfacturation est une erreur de trop. »
CBC a toutefois mené une enquête à la fin de 2024 et celle-ci a démontré que le problème était encore bien présent dans différents supermarchés de Toronto, Calgary et même Richmond, en Colombie-Britannique.
En ce qui concerne Walmart, la porte-parole Felicia Fefer a précisé que l'entreprise prend « la question très au sérieux ».
Selon Terri Lee, qui est une ancienne inspectrice à l'Agence d'inspection des aliments, les entreprises trouvent toujours une raison de se faufiler: « Il y avait toujours une myriade d'excuses : l'employé habituel était en vacances, le siège social montrait l'épicerie du doigt et vice versa. [...] Le coût des aliments a beaucoup augmenté. [...] Il est extrêmement important de protéger les consommateurs. »
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