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De plus en plus de Québécois se font avoir par de fausses contraventions dans les stationnements
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De plus en plus de Québécois se font avoir par de fausses contraventions dans les stationnements

Elles peuvent aller jusqu'à 103 $

Maxime Albors

Des entreprises remettent de fausses contraventions aux automobilistes québécois, rapporte le Journal de Montréal. Ils donnent des amendes allant jusqu'à 103 $ dans les stationnements de centres commerciaux.

« Il s'agit de Stat Park, Max Park Solutions et Pay Park Canada qui sont des entreprises privées qui remettent de fausses amendes allant jusqu'à 103 $ aux gens qui se stationnent dans des centres commerciaux un peu partout à travers la province », explique dans un reportage Samsara Rainville, journaliste pour TVA Nouvelles.

« Ces entrepreneurs du Grand Montréal affirment qu'ils opèrent en toute légalité lorsqu'ils remettent ces fausses amendes parce qu'ils disent éviter les remorquages à leurs clients », ajoute-t-elle.

« Ces entreprises se retrouvent dans le collimateur de l'Office de la protection du consommateur parce que notamment les amendes qu'ils remettent ressemblent vraiment à de vraies amendes (...) Une véritable amende ne peut seulement être remise que par un agent de stationnement, la ville ou encore un policier. Il y a au moins 92 plaintes qui ont été déposées », indique la journaliste.

Francis Pilon, journaliste pour le Journal de Montréal, explique ce qu'il faut faire si vous recevez une amende d'une de ces entreprises privées. 

- Il faut porter plainte auprès de l’Office de la protection du consommateur.

- Ne  pas payer la fausse amende.

- N'entrez pas en contact avec l’entreprise. Dans le cas contraire, elle va en profiter pour collecter vos informations privées.

- Dans le cas où vous avez déjà payé votre amende, vous avez la possibilité de mettre en demeure le commerçant dans l'optique d'obtenir un remboursement.

- Vous avez la possibilité d'effectuer une réclamation pour obtenir des dommages-intérêts punitifs auprès de la division des petites créances.

En terminant, voici les explications d'une avocate: