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Des épiceries obligées de jeter un tonne d'aliments en raison de la panne
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Des épiceries obligées de jeter un tonne d'aliments en raison de la panne

La panne les a durement affectées

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Alors que la tempête de verglas a continué de priver des Québécois d'électricité durant le long congé pascal, les supermarchés des régions les plus touchées ont été autorisés à ouvrir leurs portes le dimanche de Pâques afin de permettre aux gens de remplir leur réfrigérateur, rapporte TVA Nouvelles.

D'ailleurs, le fait d'avoir ouvert dimanche permettra aux épiciers de pallier les nombreuses pertes subies en raison des coupures électriques. 

« On a l'essentiel, on va dire, et on a une équipe qui a travaillé d'arrache-pied depuis vendredi soir, même dans la nuit de vendredi à samedi, pour pouvoir offrir le maximum de produits à nos clients », a fait savoir le propriétaire de l’Intermarché Boyer, Franck Henault, en entrevue à TVA Nouvelles.

Certains produits pourraient manquer sur les rayons de certaines épiceries, explique l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA).

« On se concentre sur les produits de base, parce que les gens qui n'ont pas d'électricité depuis quelques jours, eh bien, ils ont besoin de plus de produits de base. Donc, on s'assure que ces produits-là soient disponibles. Les autres produits, ça se peut qu'il en manque. Mais c'est normal vu qu'il y a eu beaucoup d'achalandage dans les dernières journées », ajoute le directeur des Affaires publiques et gouvernementales de l’ADA, Stéphane Lacasse, en entrevue avec TVA Nouvelles. 

Des quantités importantes de nourriture se sont retrouvées dans les bennes à ordures des épiceries à la suite des pannes. Une réalité qui a ravi les amateurs de dumpster diving, qui fouillent les poubelles pour se nourrir. 

« Je trouve que c'est un bon moyen d'économiser. Et en même temps, tant qu'à jeter, nous, on peut manger... faire de réserves », explique une femme qui réussit à se nourrir en partie avec ce qu'elle trouve dans les poubelles. 

« Les indépendants ont plus d'options. On peut justement donner. Mais les bannières, des fois, vont simplement ordonner les marchands à jeter. Mais aujourd'hui, en 2023, il y a moins de tolérance pour le gaspillage alimentaire », ajoute le chercheur en alimentation Sylvain Charlebois de l’Université Dalhousie, à TVA Nouvelles. 

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