Mon Fric
Des étudiants sont logés et nourris en échange de temps dans une résidence pour aînés
Courtoisie - Résidence La Belle époque  

Des étudiants sont logés et nourris en échange de temps dans une résidence pour aînés

Une nouvelle façon de faire de plus en plus populaire

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Alors que l'inflation continue de faire mal aux Québécois, de jeunes étudiants ont trouvé une façon d'économiser de l'argent, tout en faisant une bonne action, rapporte le Journal de Montréal

Ils seront logés et nourris en faisant du bénévolat chaque semaine durant quelques heures dans des résidences pour aînés. 

« Ça va créer des contacts et des complicités naturelles, et ça, c’est magique, autant pour les résidents que pour les étudiants », explique le directeur général de la Résidence La Belle Époque à La Prairie, Benoît Létourneau, en entrevue au quotidien montréalais.

Deux étudiants habiteront donc durant au moins un an dans la résidence qui accueille 65 aînés en perte d'autonomie.

« On est en train d’aménager les lieux pour leur faire un beau coin isolé », ajoute M. Létourneau

Les étudiants pourront manger trois repas par jour en vivant dans leur propre chambre privée meublée. En plus, ils auront leurs vêtements lavés et accès à internet. En échange, ils devront toutefois faire 10 heures par semaine en bénévolat avec les aînés, en vertu d'un contrat d'un an, renouvelable. 

Des étudiants avaient déjà vécu une expérience similaire depuis 2018 à Trois-Rivières. Cela permet de lutter contre l'isolement des personnes âgées, souligne la directrice des communications du Groupe Libertia, Jessica Lambert-Fandal, en entrevue au Journal de Montréal. « Ça a changé la vie des résidents », résume-t-elle.

« Ces jeunes nous apportent la jeunesse! Et quand ils ne sont pas là, on a juste hâte qu’ils reviennent », explique Jean-Pierre Richard, un résident de 73 ans de la Résidence des Marronniers, en entrevue au quotidien montréalais. 

Les étudiants aussi aiment vivre une telle expérience. Cela équivaut à vivre avec « ses grands-parents », estime Florence Bilodeau, qui étudie en biomécanique. 

« On tisse des liens très fort avec les gens, on apprend des uns et des autres. Je sais que, pour plusieurs, je suis vraiment rendue comme leur petite-fille », raconte la jeune femme de 21 ans au Journal de Montréal. 

Des étudiants sont logés et nourris en échange de temps dans une résidence pour aînés
Photo : Courtoisie - Résidence La Belle époque

« On se donne des nouvelles par messages et j’ai vraiment hâte de les retrouver, c’est vraiment comme une deuxième famille en fait. On ne va pas se le cacher, c’est aussi super pour le côté financier, surtout dans la crise actuelle, vu qu’on ne paie pas de loyer, pas de repas et pas d’internet », ajoute de son côté Corentin Bianquis, qui étudie en chimie, en entrevue au quotidien montréalais. 

Les étudiants qui désirent poser leur candidature devront étudier à temps plein, être de nationalité canadienne et avoir 18 ans ou plus. 

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