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Des gymnases demandent à ouvrir partiellement leurs portes
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Des gymnases demandent à ouvrir partiellement leurs portes

Les salles de sport sont fermées depuis la mi-décembre.

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Malgré l'immense éclosion du Méga Fitness l'an dernier, des gymnases demandent au gouvernement d'ouvrir partiellement leurs portes afin de pouvoir retenir leurs employés, rapporte le Journal de Québec. 

« Nos professionnels quittent le milieu. Si on ne rouvre pas au mois de février, on va avoir été fermés 14 mois sur les 24 mois [de pandémie] », explique au Journal Gabriel Hardy, le leader québécois du Conseil canadien de l’industrie du conditionnement physique. Ce dernier représente entre autres les chaînes Énergie Cardio, Éconofitness et CrossFit. 

 M. Hardy prie la santé publique et le gouvernement d'autoriser les entraîneurs et les kinésiologues à retourner maintenant au travail, dans de strictes conditions sanitaires, incluant le maintien de la fermeture des salles de musculation. 

« Si j’ai cinq entraîneurs dans mon gym, je peux recevoir cinq clients dans mon gym. Mes entraîneurs restent tous à deux mètres de distance selon le protocole établi, le client va rester dans son deux mètres, l’entraîneur porte un masque, des lunettes, les clients ne peuvent pas se côtoyer », soutient Gabriel Hardy. 

« On veut que nos professionnels travaillent et puissent donner ce service de santé là, au même titre qu’un physiothérapeute, qu’un chiropraticien, qu’un massothérapeute, qui n’ont jamais arrêté de travailler depuis le début de la pandémie », ajoute-t-il, citant la sédentarité comme problème de santé publique. 

Il déplore la mauvaise réputation de son industrie, ternie l'an dernier par Dan Marino, propriétaire du Méga Fitness de Québec.

« Le Méga Gym nous a beaucoup nui. On l’a payé très cher [...] puis je pense qu’il est temps qu’on passe à un autre appel. On doit changer cette perception-là que les gyms sont juste une place de gros bras qui n’est pas sécuritaire », souligne M. Hardy. 

Selon lui, « 99,9 % des gyms au Québec ne sont plus des gyms à la Arnold [Schwarzenegger], où l’esthétisme est seulement la chose qui est mise de l’avant ».