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Des produits toxiques découverts dans plusieurs articles pour enfants vendus chez Dollarama
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Des produits toxiques découverts dans plusieurs articles pour enfants vendus chez Dollarama

Une étude fait des révélations troublantes

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Méfiez-vous des produits pour enfants que vous achetez chez Dollarama, rapporte TVA Nouvelles, qui cite les résultats d'une étude publiée en août par Environmental Defence.

Ainsi, on trouverait du plomb et d'autres produits chimiques toxiques comme les phtalates, les bisphénols et autres produits très nocifs pour les enfants, mais aussi pour la population plus vulnérable.

Par exemple, des écouteurs avaient plus de 8 000 fois le niveau externe de plomb autorisé pour les produits pour enfants.

« Il y a un manque de réglementation pour le plomb présent dans les produits, malgré la tendance de ces produits à se désagréger et à exposer leurs dangereux composants cachés. Cette lacune dans la réglementation est une échappatoire que les magasins à un dollar utilisent pour vendre des produits contenant des niveaux élevés de plomb sans enfreindre les lois », a fait savoir Cassie Barker, responsable principale du programme Toxics chez Environmental Defence, dans des propos repris par l'Agence QMI. 

Elle estime d'ailleurs que le plomb devrait carrément être interdit dans les produits pour enfants. 

Des produits toxiques découverts dans plusieurs articles pour enfants vendus chez Dollarama
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Les métaux lourds et produits chimiques dangereux peuvent cause des maladies chroniques comme l'asthme, le diabète et le cancer, de même qu'avoir des conséquences sur la reproduction et le métabolisme. 

Sur le comportement, les expositions à ces produits sont reliées à des troubles d'apprentissage, à l'autisme et au TDAH.

« Les communautés racisées et à faible revenu sont ciblées par les détaillants à bas prix qui, malgré leur propre rapport de responsabilité environnementale et sociale, vendent à ces communautés des produits chargés de substances nocives », a fait savoir la Dr Ingrid Waldron, directrice exécutive du projet Nocivité Environnementale, Inégalités Raciales et Santé Communautaire (ENRICH), dans des propos repris par l'Agence QMI.

« Pour les individus et les communautés dont la seule option de vente au détail accessible est un magasin à petit prix, nous devons nous assurer qu’ils bénéficient d’une protection égale à ceux dont les privilèges financiers, géographiques et socio-économiques leur permettent de se sortir de ces expositions toxiques », a-t-elle ajouté.