Elle n'avait pas de meilleur choix.
Les dettes peuvent forcer certaines personnes à faire des choix bien difficiles. C'est le cas d'une mère de famille monoparentale qui a dû vendre sa maison, rapporte le Journal de Montréal.
Mère de deux enfants, Zoé a décidé de retourner aux études, alors qu'elle travaillait à temps plein pour une municipalité. Elle avait acheté en 2018 une maison unifamiliale avec ses REER pour la mise de fonds. Ses enfants fréquentent tous les deux une école privée afin de pouvoir bénéficier du programme sports-études.
Avec son retour aux études, Zoé n'a comme revenus que son programme d'aide à l'emploi gouvernemental, ses allocations familiales et son crédit pour la TPS. Tout cela totalise 3 650 $ par mois. Toutefois, ses dépenses pour la même période sont de 3 980 $, en incluant son hypothèque de 1 150 $ par mois.
Zoé a accumulé des dettes de 36 000 $ sur ses cartes de crédit et un prêt personnel de 5 000 $, en plus d'un prêt étudiant de 11 000 $.
Mais ce n'est pas tout. Ses paiements de taxes municipales et scolaires, pour un total de 2 900 $, sont en retard et elle doit encore 7 500 $ sur un prêt automobile. Finalement, Zoé doit rapidement faire des travaux à la suite d'infiltrations d'eau dans sa maison.
« Son budget est déficitaire même en ne considérant que les frais fixes », explique Fanny Gélinas-Paquin, syndique autorisée en insolvabilité et directrice en redressement financier (consommateur) chez Raymond Chabot, au Journal de Montréal.
Comme elle sera encore aux études durant deux ans, Zoé a le choix : conserver sa maison ou maintenir ses enfants à l'école privée.
Zoé a finalement décidé de vendre la maison. Ainsi, elle peut conserver sa voiture, continuer ses études et laisser ses enfants à l'école privée, tout en ayant un coussin de sécurité.
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