Éric Duhaime se porte à la défense de Guillaume Abbatiello de Pizza Salvatoré
Le chef du Parti conservateur du Québec ne voit pas ce que l'entrepreneur a dit de mal...
Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a décidé de se porter à la défense du copropriétaire de Pizza Salvatoré, Guillaume Abbatiello.
L'entrepreneur Guillaume Abbatiello s'est retrouvé sous les feux des projecteurs au cours des derniers jours en raison de propos controversés qu'il a tenus dans une vidéo qui a été publiée sur les réseaux sociaux.
Dans la vidéo en question, l'entrepreneur s'est exprimé au sujet du financement de la culture et ses propos ont été très mal reçus par la communauté artistique, mais aussi par plusieurs entrepreneurs.
Voici la publication du ministre de la Culture Mathieu Lacombe:
Voici la publication de Gino Chouinard:
Voilà que jeudi matin, le chef du PCQ, Éric Duhaime, a décidé de se porter à la défense de l'entrepreneur dans une publication sur X.
Selon Éric Duhaime, cette « montée de lait de certaines personnes de l’industrie culturelle contre le copropriétaire de Pizza Salvatoré, Guillaume Abbatiello, est injustifiée ».
Éric Duhaime dit croire qu'il est « faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu’il y a un consensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture. »
Le chef du PCQ affirme que Guillaume Abbatiello « a mis le doigt sur le bobo » en déclenchant un «concert des subventionnés [qui] s’est mis à crier « ne touchez pas à nos acquis » au lieu « d’essayer d’être solidaires des Québécois qui en arrachent ».
Voici le texte complet d'Éric Duhaime:
« La montée de lait de certaines personnes de l’industrie culturelle contre le copropriétaire de Pizza Salvatore, Guillaume Abbatiello, est injustifiée.
En bon entrepreneur, la gars a récemment fait une courte vidéo à sa sortie des studios de Radio-Canada pour dénoncer le gaspillage de fonds publics.
Il venait d’entendre des artistes réclamer plus de subventions, en direct des studios d’une station publique, où il y a au moins 3 à 4 fois plus d’employés que dans n’importe quelle station privée qui fait exactement le même genre de show.
A-t-il le droit de se demander si les contribuables en ont pour leur argent avec cette émission 100% payée par vos taxes et vos impôts?
Le Québec et le Canada empilent présentement les pires déficits de notre histoire. Les gouvernements Legault et Trudeau dépensent comme jamais.
On fonce financièrement dans le mur à la vitesse grand V.
Et, malheureusement, certains gras durs qui profitent des dépenses gouvernementales refusent de réduire leur dépendance aux mamelles de l’Etat.
Avec les déficits records et la récession qui s’en vient, tout le monde devra mettre la main à la pâte pour retourner à l’équilibre budgétaire.
C’est faux de prétendre, comme le dit le ministre de la Culture, qu’il y a un concensus de tous les partis politiques au Québec pour augmenter sans cesse les dépenses consacrées au financement de la culture.
Les gens peinent à payer leur epicerie, à renouveler leur hypothèque ou à rembourser leur loyer. Un Québécois sur 10 a même visité une banque alimentaire pour nourrir sa famille dans la dernière année.
Ces gens-là n’ont pas le privilèges d’avoir un micro sous le nez pour faire entendre leurs doléances.
Ce n’est pas vrai que les contribuables québécois ont encore les moyens de payer plus d’une vingtaine d’employés pour une émission de radio diffusée un samedi soir par une société d’état.
Monsieur Abbatiello a mis le doigt sur le bobo. Le concert des subventionnés s’est mis à crier «ne touchez pas à nos acquis», plutôt que d’essayer d’être solidaires des Québécois qui en arrachent.
Hélas, ces hurlements juvéniles découragent tous les adultes sensés qui souhaitent participer au débat sur l’assainissement de nos finances publiques. Ces célébrités veulent nous faire taire.
Mais nous ne nous tairons pas!
Parmi les 5 grands partis politiques québécois, seul le Parti conservateur du Québec est du côté des contribuables et veut couper dans le gras de l’Etat.
Le Parti conservateur du Québec n’est pas contre le financement de la culture. Toutefois, toutes les dépenses publiques doivent être revues, à la lumière de la situation économique actuelle et de la pertinence de chaque programme gouvernemental.
Tous devront faire leur part.
Il n’y a aucune vache sacrée quand nous peinons collectivement à financer les missions essentielles de l’Etat, comme la santé et l’éducation. »
- J. Martel
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