François Legault n'exclut pas de couper l'électricité aux Américains en riposte aux tarifs douaniers de Donald Trump
Le premier ministre a envoyé un message fort au président américain
Le Canada et les États-Unis sont entrés officiellement dans une guerre commerciale ce mardi 4 mars et François Legault a tenu à rassurer les Québécois tout en se montrant ferme avec Donald Trump.
Rappelons que plus tôt dans la journée, Justin Trudeau a démoli Donald Trump dans sa riposte aux tarifs douaniers.
Le premier ministre du Canada s'est vidé le cœur et il a dit ses quatre vérités au président américain...
À 13h, on a eu le droit à une conférence de presse de François Legault qui était accompagnée de la ministre de l’Économie, Christine Fréchette, ainsi que de la présidente du Conseil du Trésor, Sonia LeBel.
« On va pas se laisser faire. On va pas se laisser intimider. C'est le temps de se retrousser les manches », a lancé le premier ministre. « C'est pas vrai qu'il va s'en sortir et qu'on va croiser les bras », a-t-il notamment ajouté.
Le premier ministre du Québec a souligné qu'il espère que le président américain revienne à la raison. « Je garde espoir que Donald Trump va revenir à la réalité, va se rendre compte que sa stratégie est mauvaise, mauvaise pour les Américains », a-t-il expliqué.
Lors de la période des questions, le premier ministre a indiqué qu'il n'exclut pas de couper l'électricité aux Américains.
« M. Legault, est-ce que vous envisagez de couper le courant aux États-Unis avec le sourire comme Doug Ford ? », lui a demandé Carl Marchand de Cogeco.
« J'en ai parlé effectivement avec Doug Ford. Je pense, ce qu'on peut appeler une guerre commerciale, ça commence. J'ai toujours dit qu'il faut rien exclure. Aujourd'hui on annonce des contre-tarifs, on annonce des mesures avec le Trésor sur nos approvisionnements, nos appels d'offres. Éventuellement, on n'exclut rien. Mais aujourd'hui, on ne parle pas de ça », a répondu François Legault.
Vous pouvez écouter la conférence de presse de François Legault ci-dessous:
Le premier ministre du Québec s'est montré ferme et on peut dire qu'il a envoyé un message fort au président américain.
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