Mon Fric
Il gagne 10 000 $ par année en retranscrivant des procès chez lui
Courtoisie  

Il gagne 10 000 $ par année en retranscrivant des procès chez lui

Un bel emploi d'appoint,

Mon Fric

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Alors que l'inflation continue de faire mal aux Canadiens, de plus en plus de gens cherchent un revenu d'appoint. Le Journal 24 heures s'est penché sur certains emplois inusités. Parmi eux, la retranscription de procès à domicile. 

C'est ce qu'Étienne Forest fait de ses temps libres en plus d'enseigner l'informatique au cégep. 

Son métier de copiste est loin de l'idée qu'on se fait des sténographes dans les films. Ce sont plutôt les copistes qui retranscrivent les procès. Ainsi, M. Forest occupe ce side line depuis environ une quinzaine d'années. 

Il retranscrit les procès et ensuite, une sténographe les relie.

 «Un de mes amis faisait ça dans le temps, il se faisait livrer des bobines chez lui et il retranscrivait. Quand j’ai commencé à être prof de cégep, je n’avais pas encore assez de charges de cours pour survivre, donc j’ai commencé à être copiste », explique le copiste au 24 Heures.

Maintenant, il reçoit les enregistrements électroniquement et peut travailler de n'importe où. « Tout ce dont j’ai besoin, c’est des écouteurs, mon ordinateur et une pédale qui me permet d’arrêter ou de rembobiner en gardant les mains libres », ajoute-t-il. 

Ce travail est fait au rythme qui lui convient, tant que la date limite est respectée. « Un dossier typique va faire entre 200 et 300 pages une fois retranscrit. Une fois que tu as l’habitude et que tu tapes vite, tu vas faire à peu près 15 à 20 pages en une heure, ça peut se finir en deux ou trois jours », illustre M. Forest. 

Ainsi, il touche 2,40 $ par page et 2,65 $ par page longue, comme dans le cas d'une plaidoirie ou d'un jugement. Par année, il touche donc entre 7 000 et 10 000 $ pour un horaire variant entre 10 et 15 heures par semaine. 

« Je pourrais vivre sans, mais je ferais moins d’argent, ça m’aide à mieux vivre. Ce n’est pas très forçant et j’entends des choses fascinantes. Il se passe des trucs rocambolesques en procès, parfois c’est glauque, mais c’est toujours intéressant », dit M. Forest. 

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Source: 24 heures