Il vous en coûtera de plus en plus cher pour acheter une résidence secondaire.
Le marché immobilier ne s'est pas encore calmé.
Mon Fric
Même si l'inflation et les taux d'intérêt sont à la hausse, le marché de l'immobilier n'est pas prêt de se calmer, surtout en ce qui concerne l'achat d'une résidence secondaire loin des grands centres urbains, rapporte TVA Nouvelles.
Ainsi, jeudi matin, une fermette d'alpagas à Bromont a été vendue pour la somme de 2,8 millions de dollars, après quatre mois sur le marché.
« Beaucoup de nos clients, je vous dirais même 90 %, c'est des gens de Montréal, de la Rive-Sud, qui veulent venir s'établir ici dans la région parce que la région a beaucoup de terres cultivables. C'est ce qui se passe en ce moment. Les gens veulent faire leurs propres légumes, être autosuffisants », explique Todd Massé, courtier immobilier de Royal LePage, à TVA Nouvelles.
D'ailleurs, Royal LePage prédit une hausse de 15 % du prix des maisons unifamiliales en région pour 2022. Le prix médian devrait alors atteindre 356 500 $.
« Je vous aurais dit l'année passée que probablement l'augmentation du taux d'intérêt serait venue freiner les acquisitions, les recherches de propriétés. Mais pas du tout pour le moment. En propriétés récréatives, on maintient le cap », observe de son côté Mario Lamirande, copropriétaire chez Royal LePage, à TVA Nouvelles.
Cet engouement se fait spécialement sentir chez les baby-boomers. Un Québécois sur trois de cette génération prévoit acheter une maison unifamiliale d'ici les 5 prochaines années. Parmi eux, 62 % en région, d'après un sondage réalisé par Royal LePage.
Selon l’enquête réalisée par l’entreprise immobilière, un baby-boomer sur trois a l’intention d’acheter une maison unifamiliale d'ici cinq ans, dont 62% en région récréative. Ainsi, ce sont 400 000 personnes de plus qui recherchent une maison en région.
« La construction, si on prend Bromont, par exemple, où il y a beaucoup de développement immobilier, le niveau des constructions, il ne diminue pas. Les mises en chantier sont également en augmentation, elles ne sont pas en diminution », explique M. Lamirande à TVA Nouvelles.