Importante action collective contre Amazon et Capital One
Vous faites peut-être partie des gens qui pourraient réclamer de l'argent
Mon Fric
La Cour supérieure a autorisé une action collective visant Capital One et Amazon, rapporte La Presse canadienne.
C'est le citoyen Michel Royer qui est à l'initiative de cette action en justice. Il accuse les deux entreprises d'avoir fait preuve de négligence avec ses renseignements personnels et ceux de millions d'autres personnes.
Jeudi, le juge Bernard Tremblay de la Cour supérieure du Québec a autorisé cette action collective visant la banque Capital One au Canada, sa filière aux États-Unis et une autre filière financière, de même que contre Amazon.com, Amazon.ca et trois autres filiales de l'entreprise appartenant à Jeff Bezos.
Le groupe inclut dans l'action collective « toutes les personnes, entités ou organisations qui résident au Québec et qui ont détenu une carte de crédit émise par Capital One ou appliqué pour en obtenir une et dont les renseignements personnels ont fait l'objet d'un accès non autorisé les 22 et 23 mars 2019 ».
L'affaire a commencé quant une ex-employée d'Amazon, Paige A. Thompson, a accédé aux renseignements personnels alors qu'elle n'était pas autorisée à le faire. C'est Capital One qui avait recueilli ces renseignements auprès d'environ 6 millions de personnes au Canada et 100 millions d'autres aux États-Unis.
M. Royer estime que Capital One n'aurait pas dû conserver ces renseignements aussi longtemps, spécialement ceux qui s'étaient fait refuser une carte de crédit, et de ne pas les avoir détenus de façon sécuritaire.
Sont notamment concernés les clients de la Carte Costco de Capital One. En 2015, les renseignements de ces clients ont été migrés vers un site d'hébergement d'Amazon.
L'employée fautive a depuis subi un procès criminel chez nos voisins du Sud. Toutefois, elle n'aurait jamais transmis ces renseignements à des tiers. Ainsi, aucun des clients n'aurait vu son identité être volée.
Le juge Tremblay concède néanmoins que les clients n'ont pas fait l'objet durant deux ans d'une vérification et d'une surveillance. Un juge devra trancher si une telle protection devrait être prolongée et payée par Capital One et Amazon.
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