Jacques Villeneuve utilisait des paradis fiscaux dès le début de sa carrière.

L'ancien pilote de formule 1, Jacques Villeneuve, est un habitué des paradis fiscaux, qu'il a utilisés dès le début de sa carrière, rapporte Radio-Canada. 

D'ailleurs, l'un des journalistes du Consortium international des journalistes d'investigation, Frédéric Zalac, qui travaille aussi pour l'émission Enquête à Radio-Canada, s'est entretenu à ce sujet avec Patrick Lagacé au 98,5 FM. 

« On a trouvé des documents dans la fuite qui nous montre qu’une société a été créée en septembre 1992 aux Bahamas. Et cette société a été créée pour recueillir ses revenus de compétition et de commandites. Et à ce moment-là, il était en pleines négociations avec Imperial Tobacco pour venir s’installer au Québec et compétitionner en Formule Atlantique. Donc, ce qu’on voit ici, c’est qu’une compagnie, qui est enregistrée dans un paradis fiscal dont le taux d’imposition est nul, a été créée juste avant qu’il vienne s’installer au Canada », a expliqué M. Zalac à Patrick Lagacé. 

Quant à son litige avec Revenu Québec, le journaliste à Enquête explique que l'ancien pilote automobile n'avait déclaré que 6 000 $ de revenus en 2010, 3 000 $ en 2011 et 5 000 $ en 2012. « Et en regardant son rapport d'impôts de 2010, on voit qu'il a soumis le formulaire pour le crédit d'impôt pour la solidarité, pour les familles à faibles revenus », ajoute le journaliste. 

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