Karoline Leavitt manque de respect à Justin Trudeau pendant son point de presse

Alors que Donald Trump a encore manqué encore de respect à Justin Trudeau plus tôt dans la journée, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a imité le président américain un peu plus tard lors de son point de presse.

Rappelons que c'est sur Truth Social que Donald Trump a provoqué une nouvelle fois Justin Trudeau.

« Justin Trudeau, du Canada, m’a appelé pour me demander ce qu’on pouvait faire au sujet des tarifs douaniers. Je lui ai dit que de nombreuses personnes étaient mortes à cause du fentanyl qui avait traversé les frontières du Canada et du Mexique, et rien ne m’a convaincu que cela avait cessé. Il m’a dit que la situation s’était améliorée, mais j’ai répondu que "ce n’était pas suffisant" », a-t-il écrit.

« L’appel s’est terminé de manière "plutôt" amicale ! Il n’a pas été en mesure de me dire quand les élections canadiennes auraient lieu, ce qui m’a intrigué, comme, que se passe-t-il ici ? J’ai alors réalisé qu’il essayait d’utiliser ce problème pour rester au pouvoir. Bonne chance Justin! », a-t-il ajouté.

La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a tenu un point de presse cet après-midi et elle a également provoqué Justin Trudeau, notamment en l'appelant « gouverneur » comme le fait Donald Trump.

« le président vient de publier une déclaration sur son appel avec le gouverneur Justin Trudeau, comme il l'appelle, du Canada, et il a dit qu'il n'était pas content, comme vous l'avez dit, il a dit que ce n'était pas suffisant, il a dit directement au premier ministre Justin Trudeau que l'appel s'est terminé de manière quelque peu amicale, comme l'a dit le président, mais il ne va pas cesser de défendre le peuple américain », a-t-elle notamment déclaré.

Une journaliste lui a demandé pourquoi Donald Trump continue d'appeler Justin Trudeau « gouverneur ».

« Le président a écrit ça sur Truth Social plus tôt dans la journée. Il croit fermement qu'il serait très bénéfique pour le peuple canadien d'être le 51e État des États-Unis. Ils ne paieraient pas pour ces tarifs. Ils auraient des impôts beaucoup plus bas s'ils faisaient partie de notre grand pays », a répondu avec un grand sourire la porte-parole de la Maison-Blanche.