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L'usine Olymel de Vallée-Jonction a officiellement fermé ses portes hier
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L'usine Olymel de Vallée-Jonction a officiellement fermé ses portes hier

Il y a quelques mois à peine, plus de 1000 personnes travaillaient pour l'usine

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Les 600 employés qui étaient toujours en poste à l'usine Olymel de Vallée-Jonction ont effectué jeudi leur dernier jour de travail puisque l'usine ferme définitivement ses portes.

C'est depuis l'annonce du 14 avril dernier que la fermeture de l'usine Olymel de Vallée-Jonction a débuté progressivement.

L'entreprise a tout d'abord commencé à couper ses quarts de travail du soir et du vendredi, pour en venir à ultimement fermer ses portes ce jeudi 21 décembre.

Il y a quelques mois à peine, plus de 1000 personnes travaillaient pour l'usine, dont 123 travailleurs étrangers.

Marie-Christine Lavoie, la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie de la Nouvelle-Beauce (CCINB), a expliqué à Radio-Canada: «C’est un dur coup pour la municipalité, mais aussi beaucoup pour les petits commerces aux alentours.»

La mairesse de la municipalité, Patricia Drouin, souhaite que le gouvernement aide à combler le vide laissé par le départ de l'entreprise: «On va avoir besoin d'aide financièrement pour une relance économique dans notre région pour faciliter l'acquisition des bâtiments d'Olymel et permettre aux entreprises de s'établir chez nous.»

Comme l'a indiqué Marie-Christine Lavoie, de nombreux travailleurs sont déjà parvenus à trouver un nouvel emploi: «L’information qu'on a eue c’est qu’il y en a déjà plus de 700 qui ont trouvé un emploi à l’extérieur de l’usine. [...] Il y a eu du travail avec des instances gouvernementales pour essayer le plus possible de garder les travailleurs étrangers par ici. Parce que pour eux autres c’est comme un deuxième déménagement en changeant de région et ce n’est pas nécessairement ce qu’il voulait.»

Olymel a fait remarquer que son programme de relocalisation pour les employés de l'usine a permis à 108 personnes d'être transférées dans une autre de leur installation de la province.

Walid Douiri, qui travaillait depuis deux ans à Vallée-Jonction, fait justement partie de ces travailleurs qui ont été transférés. Il travaillera désormais à Yamachiche: «Pour garder mon CSQ (Certificat de sélection du Québec) et ma résidence, je devais rester avec Olymel, mais c’est correct.»

Rappelons qu'il s'agit de la deuxième usine d’Olymel qui ferme en 2023. En novembre , c'était celle de Princeville, dans le Centre-du-Québec, qui fermait ses portes.

Selon ce qu'a indiqué la direction d'Olymel, ces décisions ont dû être prises en raison de plusieurs facteurs affectant le marché du porc frais dans les dernières années, notamment la pandémie, la pénurie de main-d'œuvre, l’inflation et la fermeture du marché chinois.

Source: Radio-Canada