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La CAQ annonce qu'Hydro-Québec devra réduire ses dépenses
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La CAQ annonce qu'Hydro-Québec devra réduire ses dépenses

Hydro-Québec va devoir se serrer la ceinture.

Maxime Albors

Alors que le budget 2024-2025 du Québec priorise la santé et l’éducation, Hydro-Québec va devoir se serrer la ceinture.

À vrai dire, ce sont toutes les sociétés d'État qui vont devoir faire des « efforts d'optimisation ».

« Afin d’optimiser leur performance, les principales entreprises du gouvernement, soit Hydro-Québec, Loto-Québec, la Société des alcools du Québec, la Société québécoise du cannabis et Investissement Québec, devront effectuer des efforts d’optimisation et d’efficience totalisant 1,0 milliard de dollars de 2025-2026 à 2028-2029 », peut-on lire dans le plan budgétaire du gouvernement.

Pour le moment, on a peu de détails concernant ces « efforts d'optimisation ».

« Les efforts exigés de la part de chacune des entreprises du gouvernement seront déterminés en collaboration avec celles-ci au cours de la prochaine année », indique le plan budgétaire. 

« Les entreprises concernées seront responsables d’identifier et de mettre en œuvre les mesures d’optimisation des revenus et de rationalisation des dépenses nécessaires à l’atteinte des cibles fixées », précise le plan budgétaire.

La CAQ annonce qu'Hydro-Québec devra réduire ses dépenses
Crédit photo: Plan budgétaire du gouvernement du Québec

Rappelons que le déficit du gouvernement est en hausse et que le manque à gagner prévu pour l’année 2024-2025 est de 11 milliards de dollars.

« Depuis le dernier budget, le déficit budgétaire 2023-2024 est révisé à la hausse, passant de 4,0 milliards de dollars à 6,3 milliards de dollars. La situation économique et budgétaire entraîne des révisions négatives de 2,4 milliards de dollars en 2023-2024 », indique le gouvernement dans son plan budgétaire.

Cela s'explique notamment par « une baisse de 1,6 milliard de dollars des revenus des entreprises du gouvernement, principalement en raison de la diminution de la valeur des exportations d’Hydro-Québec due à la faible hydraulicité dans les régions où sont situés ses bassins principaux », peut-on lire.