CSN
Crédit photo: Capture d'écran Tout le monde en parle (Radio-Canada)

La CSN dévoile son palmarès des pires employeurs du Québec

Cinq employeurs en particulier sont pointés du doigt...

Émilie Plante

Émilie Plante


La Confédération des syndicats nationaux (CSN) vient de publier son palmarès annuel des pires employeurs du Québec. Selon la centrale syndicale, ce classement met en lumière des pratiques marquées par l’intransigeance patronale, le mépris du dialogue social et des atteintes répétées aux droits fondamentaux des travailleurs.

Sans surprise, Amazon trône au sommet de cette liste peu enviable. La multinationale est pointée du doigt pour avoir fermé l’ensemble de ses entrepôts au Québec le 22 janvier dernier, suite à la syndicalisation d’un premier centre de distribution au pays.

Cette décision a entraîné la perte de plus de 4500 emplois et fait aujourd’hui l’objet d’une contestation devant le Tribunal administratif du travail (TAT). Dans un communiqué paru ce lundi, la présidente de la CSN Caroline Senneville dénonce « le geste totalement condamnable » d'Amazon qui a réorganisé ses opérations pour éradiquer toute présence syndicale.

Amazon
Crédit photo: Adobe Stock

Deux entreprises québécoises pointées du doigt

Deux entreprises québécoises figurent dans ce classement derrière le géant américain: Béton Provincial et Renaud-Bray.

Béton Provincial se classe au deuxième rang du palmarès de la CSN. L'entreprise a imposé un lock-out à une cinquantaine de travailleurs des usines de LaSalle et de Longueuil à peine six mois après leur acquisition. Toujours sans emploi, ces salariés refusent notamment un gel salarial de quatre ans, l’abolition de leur régime de retraite et une réduction de leur assurance collective.

Le groupe Renaud-Bray qui occupe la troisième position est blâmé pour sa conduite à la table de négociation. Déjà sanctionnée par le TAT pour négociation de mauvaise foi et recours à des briseurs de grève, l'entreprise maintient une offre salariale à peine plus élevée que le salaire minimum et s’est retirée des discussions avec des employés en grève depuis plus d’un an.

STM
Crédit photo: Société de transport de Montréal (STM)

Même le secteur public n'y échappe pas

Le palmarès ne s’arrête pas aux entreprises privées. La Société de transport de Montréal (STM) y figure également. La CSN reproche à la STM sa rigidité persistante. Le communiqué insiste sur sa «position inflexible à la table de négociation pendant plus de 120 rencontres », indiquant que la société d'État « a amplement mérité sa présence au palmarès des pires employeurs du Québec ».

Enfin, le gouvernement du Québec est lui aussi ciblé par la CSN, notamment en raison des négociations qui s’éternisent dans plusieurs secteurs publics et parce que des milliers de travailleurs n'ont obtenu aucune augmentation salariale depuis quelques années. L'organisme syndical dénonce aussi les reculs en matière de droits du travail et de santé et sécurité.

Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter le Palmarès 2025 des pires employeurs du Québec sur le site de la CSN.

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