La nouvelle loi sur les pourboires n'est pas suffisante, selon de nombreux Québécois

Un rapport d'Option consommateurs a révélé que les Québécois sont exaspérés par les nombreuses demandes de pourboire.

Selon ce qu'indique le rapport d'Option consommateurs, les Québécois font face à des demandes de pourboire entre 20 et 30 fois par mois.

Alexandre Plourde, avocat et analyste au sein de l’organisme de protection, a fait remarquer que la nouvelle loi qui a été adoptée cette année et qui fait en sorte que les pourboires sont calculés avant taxes ne suffit pas: «La nouvelle loi est intéressante, mais elle ne corrige que partiellement le problème.»

47 consommateurs ont pris part à l'étude, qui a notamment révélé que de nombreux types de commerces sollicitent maintenant du pourboire. À titre d'exemple, on y retrouve des boulangeries, des garages et des chaînes de restauration rapide.

Selon ce qu'ont rapporté les participants à l'étude, les demandes de pourboire suscitent un sentiment de culpabilité et l'impression d'être dupés.

Les participants ont aussi dénoncé la pression générée par les messages persuasifs et les options présélectionnées.

Un sondage Angus Reid, qui est cité dans le rapport, révèle que 83% des Canadiens considèrent qu'ils font trop souvent face à des demandes de pourboire.

Les conclusions de l'étude suggèrent donc que les gouvernements pourraient tenter de «limiter les types d'établissements qui peuvent solliciter activement du pourboire aux commerces où les travailleurs reçoivent habituellement des pourboires».

Toujours selon ce qu'indiquent les résultats de l'étude, l'organisme propose un taux minimal de 15%, mais aussi, que les commerçants précisent clairement où va l’argent.

Rappelons que des entreprises comme Uber Canada, SkipTheDishes et Maplebear Canada ont été visées par des plaintes d'Option consommateur auprès de l’Office de la protection du consommateur.