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La saison des sucres s'annonce exceptionnelle cette année au Québec
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La saison des sucres s'annonce exceptionnelle cette année au Québec

Qualité, quantité, le sirop d'érable se porte très bien en 2024

Maxime Albors

Alors que 2023 avait plutôt été décevante pour les acériculteurs québécois, cette année la saison des sucres pourrait être exceptionnelle, rapporte Radio-Canada.

La société d'État s'est entretenue avec Joël Vaudeville, directeur des communications des Producteurs et productrices acéricoles du Québec, pour analyser ce qui a changé cette année. Quelques facteurs sont mis de l'avant, dont la saison des sucres qui a commencé hâtivement, mais également la fin d'hiver qui a été marqué par des températures favorables.

« Ce qui est particulier avec l'acériculture, c'est que la fenêtre de production est assez limitée. On parle de cinq à sept semaines bon an mal an. Et lorsqu'on a eu les premières coulées cette année, c'est tout le Québec qui a coulé en même temps. Donc, on aura sans doute une belle récolte parce qu'on aura eu une période de production plus large que d'habitude », explique-t-il.

La saison des sucres cette année devrait apporter son lot de bonnes nouvelles pour le Québec, selon lui. « Si on continue dans le chemin qu'on est, c'est une bonne nouvelle pour la réserve stratégique, mais c'est également une bonne nouvelle pour les marchés internationaux ».

La saison des sucres s'annonce exceptionnelle cette année au Québec
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Radio-Canada s'est également entretenue avec Alain et Anne Gauthier, copropriétaires de l'érablière Les 5 Zef. Pour eux, la saison des sucres 2024 a bien meilleur goût.

« C'est vraiment un record jusqu'à maintenant, en 44 ans c'est la meilleure année qu'on n'a jamais eue. Puis si on regarde la météo dans les prochaines semaines, je pense que ça va être une saison record pour nous ici », a confié Alain. « La meilleure saison, c'était 500 barils de sirop en mars, puis là on est rendus à 900 et un peu plus. C'est vraiment exceptionnel », souligne-t-il.

« Cette année, la qualité est là. L'année passée, ça a été plus difficile, puis le sirop était moins bon », précise Anne.

Source: Radio-Canada