« Ils jettent l'argent par les fenêtres »
Selon les informations de Thomas Gerbet, journaliste d'investigation pour Radio-Canada, la Société des alcools du Québec (SAQ) pourrait bientôt détruire des milliers de produits américains. Ça pourrait faire beaucoup d'argent qui part à la poubelle...
Rappelons que c'est en raison des tarifs douaniers de Donald Trump que le gouvernement Legault avait pris la décision, le 4 mars dernier, de retirer les produits américains de toutes les succursales de la SAQ à travers le Québec. Au total, ce sont 27 millions $ qui ont été enlevés des tablettes.
Si de nombreux produits restent entreposés jusqu'à nouvel ordre, d'autres pourraient prochainement être détruits lorsque cet automne ils auront atteint leur date de durabilité minimale.
Selon les informations de Radio-Canada, les produits concernés sont « des vins rosés, des viniers, des prêts-à-boire, des crèmes, certaines bières et des liqueurs qui ne sont pas conçus pour une garde prolongée ». Toujours d'après l'article de Thomas Gerbet, la SAQ a demandé au gouvernement Legault de commercialiser ces produits avant qu'ils ne passent date, mais Québec aurait refusé.
Au total, ce sont 300 000 $ de produits américains qui pourraient être détruits. Une situation que la SAQ juge malheureuse. « Dans l’éventualité où certains de ces produits entreposés deviendraient impropres à la consommation avant la résolution de cette situation politique, ces produits devront malheureusement être détruits, selon la procédure dans ces cas exceptionnels », a fait savoir Laurianne Tardif, porte-parole de la Société des alcools du Québec.
Pour Danick Soucy, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la SAQ, il s'agit d'un véritable gâchis. « Ils jettent l'argent par les fenêtres », estime-t-il.
Toutefois, Radio-Canada précise que les choses pourraient bouger d'ici cet automne. « Ce scénario entourant ces produits n’est pas encore arrêté et l’opération est toujours en cours », a indiqué la porte-parole de la SAQ.
Vous pouvez lire l'article de Thomas Gerbet sur le site web de Radio-Canada en cliquant ici ou ci-dessous.
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