Vous allez peut-être être surpris, mais ce n'est pas Montréal.
Jeudi matin, l'Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) a publié un rapport montrant le salaire décent qu'une personne devait gagner chaque année pour se sortir de la pauvreté. Et non, ce n'est pas à Montréal que ce chiffre est le plus élevé, mais bien à Sept-Îles, rapporte Radio-Canada.
Ainsi, dans cette ville de la Côte-Nord, une personne seule doit toucher au minimum 34 814 $ par an pour vivre décemment. D'ailleurs, l'IRIS souligne que ce sont les villes et les villages où il faut posséder une voiture qui connaissent le montant le plus élevé pour vivre dignement.
Selon l'IRIS, contrairement à d'autres villes où le transport en commun suffit à se déplacer, à Sept-Îles, les gens n'ont pas le choix d'avoir une voiture.
Le rapport de l'IRIS précise que l'inflation et le prix de l'essence et des voitures ont un effet sur le salaire qu'il faut gagner pour vivre décemment.
« Cette année, on fait le constat que les gens qui dépendent de l’automobile pour leurs déplacements sont plus affectés par les hausses du coût de la vie », explique Julia Posca, chercheuse à l'institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), à Radio-Canada.
Mais la crise du logement à Sept-Îles viendrait également jouer les trouble-fête.
« Au cours des deux dernières années, on voit un changement chez la clientèle. [Transit Sept-Îles] héberge beaucoup plus de gens qui travaillent à temps plein ou à temps partiel », explique David Lebœuf, directeur général de Transit Sept-Îles, à la chaîne publique.
Pour gagner dignement sa vie à Sept-Îles, l'IRIS précise qu'une personne doit toucher un salaire d'au moins 18 $ l'heure.
Recevez les dernières nouvelles directement dans votre boîte de réception.