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Le bénéfice net d'Hydro-Québec en baisse de 554 millions $
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Le bénéfice net d'Hydro-Québec en baisse de 554 millions $

La société d'État a fait une grosse annonce

Maxime Albors

Le bénéfice net d'Hydro-Québec est en baisse de 554 millions $, a annoncé la société d'État dans un communiqué publié ce lundi 20 novembre.

« Hydro-Québec affiche un bénéfice net de 3 050 M$ pour les neuf premiers mois de 2023, en baisse de 554 M$ comparativement au bénéfice historique de 3 604 M$ enregistré à la même période de l'an dernier », peut-on lire au début du communiqué.

Qu'est-ce qui explique une telle baisse ? La société d'État avance une piste d'explication dans son communiqué.

« Cette diminution s'explique notamment par un recul des ventes d'électricité sur les marchés hors Québec en raison d'apports naturels en eau inférieurs à la normale ainsi que par une augmentation des charges d'exploitation attribuable surtout à la croissance des travaux d'entretien et de maintenance visant à améliorer la qualité et la fiabilité du service », peut-on lire.

Toutefois, Hydro-Québec se veut rassurante. « L'entreprise a quand même atteint de bons résultats par suite de la mise en œuvre de la stratégie de gestion des risques qui lui a permis de tirer profit des prix élevés en vigueur en 2022 dans nos marchés d'exportation », souligne le communiqué.

Le bénéfice net d'Hydro-Québec en baisse de 554 millions $

Jean-Hugues Lafleur, vice-président exécutif et chef de la direction financière d'Hydro-Québec, a commenté cette nouvelle.

 « Le bénéfice net des trois premiers trimestres a franchi 3 G$ pour la deuxième fois seulement de l'histoire d'Hydro-Québec. Le troisième trimestre de l'année a cependant enregistré une baisse des apports naturels en eau dans nos grands réservoirs dans le nord du Québec », a-t-il déclaré. 

« Cette faible hydraulicité n'a eu aucun impact sur l'approvisionnement en énergie du Québec et les engagements à long terme conclus avec les marchés voisins. Nous avons toutefois restreint les ventes d'électricité sur les marchés externes afin de gérer nos ressources de façon optimale, ce qui a donné lieu à une diminution des produits provenant des ventes hors Québec », a ajouté Jean-Hugues Lafleur.

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