Mon Fric
Le gouvernement Legault a récolté 100 millions de dollars grâce aux radars photo en 2024
Capture d'écran vidéo Facebook  

Le gouvernement Legault a récolté 100 millions de dollars grâce aux radars photo en 2024

C'est un record au Québec

J. Martel

Le gouvernement Legault est parvenu à récolter 100 millions de dollars grâce aux radars photo en 2024, rapporte La Presse.

Alors que les radars photo avaient permis de récolter 75 millions de dollars en 2023, la surveillance accrue des chantiers a notamment permis au gouvernement de récolter 100 millions de dollars en 2024.

Selon ce qu'indiquent des données du ministère de la Justice, près de la moitié des 100 millions de dollars qui ont été récoltés grâce aux radars photo sont en lien avec la surveillance de 13 chantiers routiers.

En ce qui concerne l'autre moitié, celle-ci provient des 182 radars photo qui surveille divers emplacements de la province.

Le gouvernement Legault a récolté 100 millions de dollars grâce aux radars photo en 2024

Il est intéressant de noter que l'amende moyenne dans les chantiers était de 374$, alors que la quasi-totalité des chantiers surveillés se trouvait dans le secteur de Montréal.

Les radars photo qui ont été placés dans les deux directions du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine ont généré 22 millions de dollars de contraventions en 2024. Il s'agit du site qui s'est le plus démarqué.

Le second emplacement qui a généré le plus d'argent, soit 6 millions de dollars, est un chantier sur l’autoroute 20 à Sainte-Julie.

À Québec, c'est le radar photo de l’autoroute Dufferin-Montmorency, près du boulevard François-De Laval, qui génère le plus de contraventions, soit 5,8 millions de dollars en 2024.

Selon David Marcille, qui est porte-parole pour CAA-Québec, le gouvernement doit s'assurer que les radars photo ne soient pas perçus comme des pièges: « On doit utiliser ces appareils quand la surveillance policière est plus difficile, comme dans le tunnel La Fontaine. Mais pour le reste, entre un ticket remis par un policier et la sensibilisation qui vient avec, par opposition à une amende par la poste plusieurs semaines après, l’effet est loin d’être le même. »

M. Marcille a d'ailleurs reconnu lors d'une entrevue avec le journal La Presse que « trop d’automobilistes adoptent encore des comportements dangereux, même en zone de chantier ».

Enfin, Éric Laflamme, président de l’Association regroupant les installateurs et signaleurs du Québec (ARISQ), a fait remarquer à La Presse que ces chiffres démontrent que plusieurs automobilistes conduisent sans se soucier de la sécurité des autres: « Les gens ne ralentissent pas, parce qu’il n’y a pas de présence sur le terrain. Les radars photo, c’est beau, mais un coup que les gens sont passés une fois sur le chantier et savent où il est, ils ralentissent un peu avant, puis réaccélèrent. Ça n’a pas d’impact direct sur les comportements. »

Source: La Presse