Le grand patron de Métro se prononce sur ce qui nous attend concernant les prix en épicerie
Beaucoup de Québécois sont inquiets.
Mon Fric
Alors qu'il était de passage au bulletin de nouvelles de 20 h 30 sur les ondes de LCN, le président de Métro s'est prononcé sur ce qui attend les prix en épicerie prochainement.
Rappelons que les prix ont explosé sur de nombreux aliments depuis 2022 et beaucoup de gens peinent d'ailleurs à joindre les deux bouts et se sont mis à courir les rabais ou changer leurs habitudes alimentaires afin d'économiser quelques dollars.
«On comprend très bien l’inquiétude et la frustration des clients devant des prix qui ont augmentés, c’est notre réalité depuis deux ans », a concédé le président et chef de la direction de Metro, Éric Laflèche.
Il précise déjà que l'inflation générale continue de baisser, actuellement à 5,5 % au dernier trimestre alors qu'elle était de 8 % pour les trois mois précédents.
« C’est des prix plus élevés qu’ils étaient, ça, c’est certain, mais ce sont les prix du marché. La chaîne de production alimentaire est très longue, nous on est au bout de la chaîne, on les vit aussi ces augmentations-là », se justifie-t-il.
Il affirme que Métro essaie de « résister » au maximum aux pressions exercées par les fournisseurs, qui désirent revoir les prix à la hausse. « On comprend que les clients ne veulent pas qu’on augmente nos prix. On ne le veut pas non plus ! On essaye de négocier », promet-il.
Mais la reprise des activités après la crise sanitaire ne leur donne pas la marge de manoeuvre qu'ils souhaiteraient. Selon M. Laflèche, les fournisseurs « ont le gros bout du bâton ».
Rappelons que plusieurs dirigeants de chaînes de supermarchés au pays ont rencontré le ministre de l'Industrie, François-Philippe Champagne à Ottawa. Ce dernier avait affirmé que les prix avaient diminué dans les épiceries. Une information que nie M. Laflèche. « Il n’y a pas eu de changement pour Metro. On n’a pas changé nos prix. On se bat tous les jours pour offrir de la valeur à nos clients. Les choses n’ont pas changé, depuis la rencontre », précise-t-il.
Et s'il y a toujours des « milliers » de demandes de hausse de prix, la situation « s'améliore », croit-il.