Le monopole de la SAQ « est très obsolète » selon des experts

Un spécialiste des vins estime que le monopole de la SAQ en matière d'alcools au Québec doit être « dépoussiéré », rapporte TVA Nouvelles. 

« Actuellement, le système, il est très obsolète. C’est quand même un vieux système étatique, bureaucratique. C’est très lourd, c’est très compliqué », estime Marc-André Gagnon, éditeur du site vinquebec.com, alors qu'il était en entrevue à LCN. 

Selon lui, la façon de faire de la SAQ « est compliquée pour « les producteurs qui veulent essayer de vendre, rejoindre les consommateurs ». La situation est également complexe pour « les consommateurs qui veulent essayer d'avoir des vins qu'ils veulent ».

« C’est beaucoup plus réglementé que les produits pharmaceutiques et les armes à feu. C’est quand même quelque chose », souligne M. Gagnon. 

D'ailleurs, durant la campagne électorale, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, a promis la fin du monopole à la SAQ si son parti est élu à la tête du gouvernement le 3 octobre. 

« La SAQ va ramasser quand même son argent », ajoute M. Gagnon au sujet des Québécois qui craignent de voir les coffres de l'État baisser si un tel monopole se terminait.

« Les producteurs de vin du Québec actuellement ne paient pas la SAQ s’ils ne vendent pas à la SAQ. Mais à partir du 1er janvier, ils vont devoir payer eux-mêmes la quote-part de la SAQ même s’ils n’utilisent pas la SAQ. Donc le gouvernement va l’avoir pareil son milliard, il n’y a pas à avoir de crainte de ce côté-là », poursuit-il.