Jacques Farcy a mis les choses au clair...
Alors que la Société des alcools du Québec (SAQ) compte fermer la succursale de la rue Monk, à Montréal, des syndiqués de la société d'État disent craindre sa privatisation.
C'est dans un communiqué que le secrétaire général du Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ-CSN, Nicolas Doucet, a notamment dénoncé les conséquences liées à la fermeture de la succursale de Pointe-Saint-Charles: «J’ai déjà vécu une fermeture sauvage de succursale, celle de Pointe-Saint-Charles en 2012. Le résultat a été désastreux: la rue Centre s’est dévitalisée, la plupart des commerces ont fermé.»
Frédéric Brun, qui est président de la Fédération des employées et employés de services publics-CSN, a déclaré pour sa part: «Les récentes décisions du gouvernement visant à fermer huit succursales de la SAQ tout en ouvrant 34 nouvelles agences et une centaine de microagences ne passent pas du tout.»
Selon ce qu'a indiqué la centrale syndicale, la société d'État redirige de plus en plus les clients vers des établissements privés.
Ramatoulaye Diallo, trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, a ajouté: «La vérification de l’âge et de la sobriété de la clientèle par des tiers non formés sur ces enjeux nous inquiète.»
Face à ces inquiétudes, Jacques Farcy, PDG de la SAQ, a fait une importante mise au point.
« La SAQ fait face à un contexte particulier et sans précédent. Toute adaptation aux nouvelles réalités du marché ne remet d'aucune façon en cause la nature publique de la SAQ. Nos succursales sont au cœur de nos activités et elles demeurent le lieu privilégié pour accueillir nos clients», a-t-il notamment indiqué son PDG Jacques Farcy.
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