Le patron de Metro affirme que les prix vont encore monter en 2024, mais moins que les dernières années.
« Je ne sais pas quoi dire de plus »
Mon Fric
Le patron de Metro a confié être exaspéré des questions du public et des journalistes au sujet de la hausse du prix des aliments.
C'est mardi, lors de l'assemblée annuelle des actionnaires de Metro, que le patron de la chaîne, Eric La Flèche, a confié ne plus savoir quoi répondre en ce qui concerne la hausse du prix des aliments: «Je pense qu’on a été très transparent, je ne sais pas quoi dire de plus. [...] Les gens en ont vu, des augmentations, depuis deux ans! On comprend. Mais on ne s’en met pas plein les poches. Nos marges n’ont pas augmenté, elles ont même baissé au premier trimestre.»
Alors que la valeur des ventes est en hausse de 6,5% pour atteindre 5 G$ de bouffe et de marchandises lors des mois d’octobre, de novembre et de décembre derniers, les profits du géant québécois du secteur de l’épicerie et de la pharmacie sont en légère baisse à 229 M$ au premier trimestre.
Selon ce qu'a indiqué M. La Flèche, la situation ne devrait pas s'améliorer en 2024.
Tandis que Loblaw a transformé 36 de ses magasins Provigo en Maxi au Québec, 20 autres magasins subiront le même sort en 2024.
Metro, qui a dépensé 500 M$ pour la construction d'un mégacentre de distribution à Terrebonne, M. La Flèche admet que Metro souhaite adopter une stratégie moins ambitieuse: «C’est certain que si un concurrent convertit 40 ou 50 magasins, le marché de l’escompte est appelé à grossir.»
Le patron de Metro a aussi rappelé que Super C s'en tire très bien aussi: «L’expérience au Super C est simple, efficace et honnête. Les gens s’y retrouvent. C’est propre, il y a de la marchandise, les produits sont frais.»
Enfin, M. Laflèche a assuré qu'il est certain d'une chose et c'est que l’épicerie va encore coûter plus cher aux Québécois en 2024.
